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Les syndicats de gardiens de prison ont déposé jeudi un préavis de grève, qui prendra fin dans 10 jours, en raison des maigres résultats enregistrés malgré le protocole d'accord signé l'année dernière avec le gouvernement fédéral. A partir du 24 décembre, toutes les prisons du pays pourraient donc être touchées par un mouvement de grogne du personnel. Les organisations syndicales ACV-Openbare Diensten/CSC-Services Publics et ACOD/CGSP AMIO espèrent néanmoins trouver une solution pour éviter cette grève et recevoir un "signal clair" du ministre de la Justice Koen Geens lors d'une nouvelle rencontre vendredi.
Les syndicats de gardiens de prison ont perdu patience car les promesses du protocole d'accord, qui prévoit notamment du personnel supplémentaire, n'ont pas été tenues, affirment-ils. "Les dossiers de recrutement sont prêts depuis des mois mais n'ont pas été signés par l'inspecteur des Finances", déplore Gino Hoppe, secrétaire fédéral de la CGSP AMiO. "Le ministre de la Justice a expliqué que le protocole était appuyé par l'ensemble du gouvernement fédéral, qu'attend-on alors?" Selon le syndicaliste, le personnel dans les prisons est d'ailleurs plus réduit qu'au moment de la signature du protocole. Gino Hoppe évoque "une rupture de promesse" de la part du ministre de la Justice Koen Geens. Les syndicats annonceront le 21 décembre l'exécution ou non du préavis de grève.
