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Un emploi sur 3 pourrait disparaître d'ici 2030 à cause de la robotisation: quels sont les secteurs concernés?

Ces pertes d'emploi pourraient être compensées par la création de nouveaux métiers.

Un tiers des emplois actuel risque de disparaître dans moins de 20 ans à cause de l'automatisation et de la robotisation. Des emplois vont ainsi disparaître tandis que d'autres sont amenés à évoluer ou à se transformer.

Les travailleurs les moins qualifiés seront plus touchés. En effet, ces derniers sont employés à des postes qui peuvent être occupés par des robots. C'est le cas notamment des opérateurs de ligne de production ou du personnel administratif. "C'est surtout des postes qui sont occupés par des travailleurs qui n'ont pas beaucoup de diplômes qui sont perdus", indique Franky De Schrijver, délégué principal FGTB chez Audi.


"Tout est robotisé"

Dans certains secteurs, la robotisation est déjà en place. Par exemple, dans certaines pharmacies, il existe des robots qui délivrent les médicaments aux patients. Dans le secteur automobile, des machines se chargent, d'ores-et-déjà, de l'assemblage des pièces. "Le travail lourd ça n'existe presque plus, la 'sale travail', non plus. Tout est robotisé", précise Franky De Schrijver.

Pourtant, ces pertes d'emplois devraient être compensées par la création de nouveaux métiers. "La robotisation crée de nouveaux emplois dans la mesure où elle génère des nouvelles manières de faire et des nouveaux outils, pour lesquels il doit y avoir de nouveaux métiers qui se développent", assure Vincent Calay, attaché scientifique à l'Institut wallon de l'évaluation, de la prospective et de la statistique, au micro de Céline Praile.


"Derrière la digitalisation, il y a un travail humain"

Dans les années à venir, certains secteurs seront particulièrement porteurs d'emplois. C'est le cas des professions basées sur le traitement des données, la programmation. "Tous les métiers informatiques sont des métiers qui sont en expansion. Et derrière la digitalisation, il y a un travail humain qui s'opère à différents niveaux, et qui doit continuer à s'opérer parce que l'intelligence artificielle se construit d'abord sur l'intelligence humaine", souligne Vincent Calay. 

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