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Les gestionnaires des stations de ski dans l'attente d'une décision: "Les pistes sont prêtes"

Après plusieurs années avec peu de neige et une saison 2019-2020 catastrophique, cette saison, le covid pourrait bien compliquer encore la situation. La station de la Baraque de Fraiture, dans les Hautes Ardennes, est gérée par une asbl. Si elle ne peut pas ouvrir les pistes cet hiver, elle espère que des aides seront mises en place car maintenir l'activité risque de devenir compliqué si rien n'est fait.

A la Baraque de Fraiture dans les Hautes Ardennes, les responsables de la station de ski s’inquiètent. Et cette année, pas uniquement à cause de la météo. Les mesures covid amènent beaucoup d’incertitudes quant à une possible réouverture des pistes. 

Arnaud Dubois, gestionnaire de la station se dit prêt à accueillir les skieurs: "Les pistes et les remontées mécaniques sont prêtes, j'ai aussi une liste du personnel sur qui je peux compter mais voilà, nous on ne peut rien décider sans le gouvernement et il faut faire passer la sécurité avant tout."

Les responsables de la station sont dans l'incertitude quant à une éventuelle réouverture. Ils ont même demandé des explications aux ministres des sports et du tourisme, puisque la saison de ski approche, mais pour le moment, pas de prise de position.

Pourtant, ouvrir les stations tout en respectant les mesures de sécurité, ce serait possible selon les responsables. Mais faut-il encore le feu vert du gouvernement, qui pour l'heure, ne s'est pas exprimé sur le sujet. 

Selon les responsables, le lieu est suffisamment grand et aéré pour accueillir skieurs et touristes en toute sécurité. Il serait aussi possible de respecter la distanciation en skiant et pendant les remontées.

Plus compliqué en bas des pistes surtout à cause des regroupements pour récupérer le matériel de location ou l'attente dans les remontées mécaniques.

Mais les responsables précisent qu'il serait possible de limiter le nombre de visiteurs grâce aux réservations en ligne. Pas question donc de rassembler plusieurs milliers d'amateurs de glisse sur une journée comme les années précédentes. 

Sur place, les gestionnaires de pistes tablent sur une ouverture après la mi-janvier, comme dans les stations françaises. Mais encore faut-il que la météo, en plus de l’aspect sanitaire, soit de la partie. 

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