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Vendredi, un chauffeur de poids-lourds a percuté un camion-tampon sur l'autoroute E42. C'est le 2ème accident de ce type en une semaine. Il faut dire que les chantiers mobiles se multiplient en cette période de rentrée sur les routes wallonnes. Samuel Ledoux et Marc Evrard ont voulu savoir quelles sont les causes de ces accidents pour le RTLinfo 13H.
Chaque semaine, en Belgique, deux véhicules absorbeurs de choc sont endommagés après un accident de la circulation. Ce chiffre, malgré les campagnes de sensibilisation, reste élevé. "La consigne, c’est d’éviter toute distraction : GPS, coyote, musique, GSM. Il faut vraiment, tant que possible, c’est-à-dire toujours, être concentré sur la route", a expliqué Laurence Zanchetta, porte-parole du service public de Wallonie, au micro de Samuel Ledoux pour le RTLinfo 13H.
Le Belge "oublie" de ralentir
La distraction, mais surtout la vitesse sont généralement en cause. Selon une récente étude européenne, 7 Belges sur 10 reconnaissent oublier de ralentir à l’approche d’un chantier. "C’est quand le ralentissement passe de 120 pour les voiture à 40-50 km/h en quelques centaines de mètres, c’est souvent là qu’est le danger", a détaillé Jean-Louis Boesmans, dépanneur, face à la caméra de Marc Evrard.
"En Belgique, on utilise ce type de dispositif camion absorbeur de choc et c’est une chance"
En Wallonie, une centaine de procès-verbaux est dressée quotidiennement pour excès de vitesse à l’approche de travaux. "En Belgique, on utilise ce type de dispositif camion absorbeur de choc et c’est une chance, parce que ce n’est pas le cas de tous les pays. C’est vraiment pour protéger les personnes qui travaillent sur les chantiers", a insisté Mme Zanchetta.
Dans les zones de chantier sur autoroute, les wallons ne sont toujours pas assez disciplinés et on recense en moyenne, chaque année, trois décès et 108 blessés.
