Accueil Actu

La difficile fin de vie de nos trottinettes électriques: "On en a repêché pas mal" (vidéo)

Les trottinettes électriques partagées sont de plus en plus nombreuses dans les centres villes de notre pays. Et, comme en France, elles sont parfois victimes de vandalisme. Il arrive que certains utilisateurs "s'amusent" à les jeter dans les cours d'eau. Une société présente sur le marché belge affirme en avoir déjà perdue une centaine, notamment dans la Meuse, à Namur. Avec, évidemment, les conséquences économiques et écologiques que cela entraîne.

"On en a retrouvé pas mal dans l'eau, facilement 5-6, et on en a déjà repêché une. Malheureusement, celles qui sont dans l'eau, on ne peut pas les remettre à la location", a témoigné Aldo Djaroud, coursier, au micro de nos journalistes Anthony Cujas et Maxime Simon.

Au moins 25 trottinettes ont été perdues du côté de Liège, une quarantaine à Bruxelles et 26 à Namur. La capitale wallonne n'a pas reçu de plaintes mais mets tout en oeuvre pour éviter tout acte de vandalisme. "Quand on pose sa trottinette, on doit en tout cas prendre une photo pour montrer où elle se trouve", a précisé Stéphanie Scailquin, échevine de la mobilité à la Ville de Namur.

"Souvent, la personne qui jette la trottinette à l'eau, ce n'est pas celle qui l'utilise et elle n'a pas conscience du prix que ça coûte. En général, une trottinette, c'est plus de 500 euros", a indiqué Aldo Djaroud.

Pour éviter des soucis similaires, des sociétés ont créé des zones dans lesquelles les trottinettes ne pourront pas stationner et il s'agit notamment des zones proches des points d'eau.

À lire aussi

Sélectionné pour vous