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Pagaille des trottinettes et vélos partagés à Bruxelles: vers de nouvelles contraintes

Les partis de la majorité au Parlement bruxellois et à la Région veulent que les communes puissent obliger les usagers de trottinettes ou de vélos partagés à se garer dans des zones de stationnement spécifiques, limiter la vitesse dans les zones piétonnes et renforcer les contrôles.

"Cette législation plus claire nous permet de sécuriser davantage l'espace public pour tous les usagers", a affirmé, lundi dans un communiqué, le chef de groupe Groen Arnaud Verstraete, à l'initiative de cette proposition d'ordonnance soutenue par les autres partis de la majorité.

Les communes et la Région pourront, en collaboration avec les opérateurs, définir des zones de stationnement obligatoires pour les trottinettes et vélos partagés. Celles-ci seront situées à maximum 150 mètres de marche. Ce n'est que dans ces zones que les utilisateurs pourront terminer leur déplacement et leur location. Bruxelles suivra ainsi l'exemple de Paris, selon M. Verstraete.

Dans les quartiers où il n'y a pas de problème, les communes pourront choisir de maintenir la situation actuelle.

Dans tous les cas, les engins mal stationnés créant une situation dangereuse pourront être retirés immédiatement. L'opérateur, s'il en est responsable, pourra recevoir une amende qu'il pourra éventuellement répercuter sur le dernier utilisateur.

En collaboration avec les opérateurs, la Région limitera également la vitesse de ces engins dans les zones piétonnes à la vitesse du pas, les vitesses élevées étant souvent à l'origine de gêne et de situations dangereuses. Dans les rues avoisinantes, les usagers pourront toujours circuler à une vitesse normale.

La proposition d'ordonnance, co-signée par Ingrid Parmentier (Ecolo), Julien Uyttendaele (PS), Marc Loewenstein (DéFI) et Carla Dejonghe (Open Vld), doit encore être débattue et votée au Parlement.

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