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Coronavirus: l'Union des classes moyennes demande un calendrier pour les indépendants tenant compte des vaccinations

Le président de l’Union des Classes moyennes (UCM) réclame un message clair de la part du gouvernement à propos des conditions de réouverture des salons de coiffure. Invité de Fabrice Grosfilley dans la matinale Bel RTL, Pierre-Frédéric Nyst évoque un cafouillage"Vendredi on avait la quasi-certitude qu'il fallait les masques FFP2 et travailler avec les portes ouvertes, se faire tester toutes les semaines. Aujourd'hui, j'apprends que ce ne sont que des propositions, ce n'est pas définitif. Le message que les coiffeurs nous font passer est que ça va être difficile", rapporte-t-il.

Selon lui, certains n'envisagent pas de rouvrir leur salon dans les conditions proposées. Il met également en avant un "problème technique" : "Si on veut vraiment faire tester tous les coiffeurs toutes les semaines, c'est 40.000 tests supplémentaires par semaine et je ne parle que des coiffeurs".

Plus largement, le président de l'UCM annonce vouloir des "perspectives et des dates claires et précises" de réouverture pour différents secteurs intégrant également le calendrier de vaccination. "Il faut un baromètre, c'était l'idée au départ. En fonction du nombre de contaminations il y avait des stratégies au niveau économique qui devait être mise en place. Ça n'est jamais arrivé. Nous demandons aujourd'hui que ça se fasse le plus vite possible, que l'on tienne compte de la campagne de vaccination. Quand on aura un seuil de vaccination suffisant notamment vis-à-vis des personnes à risque, on doit pouvoir rouvrir l'économie avec le respect de la distanciation sociale".

"La gestion d'un risque, d'une crise en tant que telle : il faut relancer l'économie", conclut-il.

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