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Un autocar sur 5 recalé au contrôle technique: "Surtout à cause des freins et des pneus"

Lors des contrôles techniques passés l'an dernier, un car sur cinq a été recalé, rapportent lundi Het Belang van Limburg et Gazet van Antwerpen. Vincent Jamoulle développe cette information pour RTL-TVI.

Les autocars et les autobus passent régulièrement par le contrôle technique: tous les 6 mois lorsqu’ils sont équipés d’un système d’assistance au freinage, tous les trois mois lorsqu’ils n’en ont pas. Un car sur 5 a été recalé l’année dernière. "Vous avez surtout les freins. Les freins, c’est quelque chose de très important et quand vous avez plus de 50% de différence, sur un même essieu, là automatiquement c’est un refus. Vous avez aussi l’état des pneus, puisque ce sont des véhicules qui font relativement beaucoup de kilomètres, et donc l’état des pneus parfois est important. Et puis alors vous avez aussi le problème de tout ce qui est articulation, suspension, direction etc", explique Pol Paquet, chef de station contrôle technique, au micro de notre journaliste.

756 cas tellement graves que les véhicules ont été immédiatement retirés de la circulation

Pour la Fédération belge des exploitants d'autobus et d'autocars (FBAA), il s’agit d’un constat "inacceptable". Sur les 31.532 autocars contrôlés en 2012, 6.311 ont essuyé un refus. Dans 756 cas, les problèmes relevés étaient tellement graves que les véhicules ont été immédiatement retirés de la circulation. Pour les 5.555 autres cas, les autocars ont dû repasser le contrôle technique dans les 15 jours après réparations, précise Marie De Backer de Goca, le groupement des entreprises agréées pour le contrôle automobile.

"Un sur 5, c'est toujours trop"

Selon le directeur de la FBAA, Yves Mannaert, ces résultats sont en légère baisse par rapport à 2011. "Mais un autocar sur 5, c'est toujours trop. Nous transportons des personnes, de nombreux enfants, nos bus doivent donc être parfaitement en ordre du point de vue technique".

M. Mannaert appelle dès lors les entreprises d'autocars à ne pas économiser sur l'entretien des véhicules.  Les chiffres concernent tous les autobus, aussi bien privés que ceux des sociétés de transport public

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