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Un Belge sur 100 souffre de bégaiement: pourtant, ce n'est pas reconnu comme un handicap (vidéo)

En Belgique, une personne sur cent souffre de bégaiement. Une déficience de la parole qui n'est pas reconnue comme un handicap chez nous. Pourtant, elle a des implications très concrètes dans le quotidien des personnes bègues.

Nos journalistes Sébastien Prophète et Aline Lejeune se sont rendus à un atelier d'éloquence ce dimanche à Namur. Sur places, les personnes souffrant de bégaiement reçoivent des conseils pour optimiser la communication.

Jean-Pascal bégaie depuis qu'il est enfant. "J'ai honte. Je dois faire beaucoup pour ne pas que mon bégaiement s'entende". Moussa raconte également: "Au début, j'avais un bégaiement très, très fort. Je n'arrivais pas à parler et tout ça. En fait, mon bégaiement fluctue, parfois fort parfois faible, en fonction de mes émotions".

Ce trouble de la parole concerne un Belge sur 100, en majorité des hommes. Bien souvent, l'origine est génétique.

Ce n'est pas évident de s'en débarrasser, mais des astuces facilitent la vie de la personne bègue durant la conversation. "Un truc magique que l'on se force à faire: faire des pauses".

Plus vite le bégaiement est détecté, plus il est facile d'agir et d'obtenir des résultats. "Dès qu'un enfant commence à bégayer, qu'il ait 2,5 ans ou 3 ans, et même si l'enseignant dit qu'il faut attendre ou si le médecin dit qu'il faut attendre, il faut consulter", indique Blanche De Briez, logopède et membre de l'association "Parole Bégaiement Belgique".

Le bégaiement peut avoir des conséquences sur la vie professionnelle. En France, il est reconnu comme un handicap, pas en Belgique.

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