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Un Belge sur trois avoue rouler trop vite... en particulier dans une province de Belgique

Un tiers des conducteurs belges admettent avoir récemment dépassé les limitations de vitesse, ressort-il lundi de la sixième édition de l'enquête nationale d'insécurité routière menée par l'institut Vias (anciennement IBSR). Douze pour cent des répondants avouent encore prendre le volant sous l'emprise de l'alcool.

Vias a sondé 6.200 personnes pour savoir si elles avaient eu un comportement à risque au volant durant les 30 jours précédents. Près d'un tiers des Belges reconnaissent avoir roulé trop vite, tant en agglomération (29%), sur autoroute (30%) que hors agglomération (33%). Sans surprise, ce sont les habitants de la province de Luxembourg qui roulent le plus souvent trop vite (51% hors agglomération). A Bruxelles, le pourcentage d'automobilistes qui rapportent des excès de vitesse est inférieur à 20%.

En marge de la présentation des résultats, le ministre fédéral de la Mobilité François Bellot a répété qu'il était favorable au passage à une vitesse maximale de 130 km/h sur certains tronçons, au lieu de 120 actuellement. "Je ne prône pas une élévation générale de la vitesse maximale, mais une gestion dynamique de la vitesse", a-t-il toutefois souligné. "Plus la vitesse imposée est adaptée aux conditions réelles, plus elle est respectée. Je suis donc pour qu'on diminue la vitesse maximale sur certains tronçons et qu'on l'augmente ailleurs, dans des zones à faible densité et peu accidentogènes. Mais c'est aux Régions de décider", a-t-il poursuivi, alors que les ministres régionaux compétents se sont dits opposés à la possibilité d'augmenter la vitesse sur les autoroutes au-delà du plafond de 120 km/h. L'enquête de l'institut Vias révèle par ailleurs que les automobilistes belges ont des difficultés à se passer de leur GSM.

Si un quart d'entre eux utilisent un kit mains libres, 9% avouent appeler avec l'appareil en main. En outre, 12% disent avoir pris le volant après avoir consommé de l'alcool (16% dans le Luxembourg, contre 10% à Anvers). Dans le même temps, 68% des Belges veulent plus de contrôles alcool et près de trois quarts sont favorables à un éthylotest antidémarrage obligatoire pour les récidivistes, une mesure qui entrera en vigueur courant 2018.

Près d'un Belge sur six souhaite aussi que la vitesse sur les routes soit davantage contrôlée. La population rejette en revanche à 60% l'idée de zones 30 généralisées dans le centre des grandes villes.

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