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Un jeune sur cinq consomme trop d'alcool en Belgique: une véritable prévention dans les écoles, la solution pour contrer les addictions?

En Belgique, un jeune sur cinq consomme beaucoup trop d'alcool. Une addiction, parmi d'autres, dont il est souvent difficile de parler. C'est pourtant en ouvrant le dialogue sur le sujet, notamment dans les écoles, que la prévention sera la plus efficace.

Thomas, Marine et Antoine sont étudiants. Ils reconnaissent avoir des addictions ou ressentir un attrait pour certaines consommations: écran, alcool, stupéfiant ou tabac. Autant d’habitudes qui peuvent devenir problématiques.

"La cigarette, toujours. Les stupéfiants, beaucoup mais j’ai arrêté il y a longtemps maintenant. Et l’alcool, peut-être. Moi je ne pense pas abuser même si on boit beaucoup quand on est jeune", confie l’étudiant.

Selon des chiffres, un jeune sur trois fume du tabac et un sur cinq présente une hyperconsommation d’alcool de manière hebdomadaire.

Il semble difficile d’entamer le dialogue concernant ces comportements et habitudes avec des adultes. "C’est difficile d’avoir une conversation, d’avoir une explication à ce niveau-là. Et je pense que dès le moment où on a commencé à fumer en se cachant, plus on a fumé longtemps en le cachant à nos parents, plus cela devient difficile d’en parler", estime Marine.


"C'est plus pertinent"

Pour lutter contre l’inconfort des adultes et particulièrement dans les écoles, lorsqu’il est question d’aborder les questions d’addiction, des acteurs de terrain forment les professeurs pour être plus efficaces dans le traitement de la problématique. "C’est plus pertinent pour nous de former les équipes éducatives, les enseignants, des membres de la direction, des gens des centres PMS qui sont en contact quasi quotidiens avec ces élèves. Parce si quelque chose se passe, ils ont une réactivité, une présence et une connaissance de ces élèves que nous ne pouvons pas prétendre avoir en y allant une heure tous les X temps", souligne Tihamer Wertz, psychopédagogue chargé en prévention à l’asbl Nadja.

Il s’agit donc de renforcer les compétences des personnes relais afin de proposer une véritable prévention auprès des jeunes.

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