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Un représentant syndical de la police veut pouvoir adapter les mesures de sécurité au cas par cas

Un homme a attaqué samedi après-midi à Charleroi avec une machette deux policières. L'une d'elle est légèrement blessée et la seconde grièvement. Sa vie n'est cependant pas en danger. Une troisième policière a abattu l'auteur. Suite à l'agression, le secrétaire permanent CSC-Police demande à ce que chaque responsable puisse adapter les mesures de sécurité "à son niveau".

Le secrétaire permanent CSC de la police s'est exprimé suite à l'agression de deux policières à Charleroi. "C'est surtout l'effroi qui occupe principalement nos esprits", s'est confié Stéphane Deldicque.

"Nous demandons clairement à ce que chaque responsable puisse réévaluer à son niveau de façon proactive, s'il y a lieu ou pas d'adapter certaines méthodes de travail ou d'adapter certaines mesures de sécurité. Actuellement c'est une demande très claire de notre part", annonce Stéphane Deldicque.


Le syndicat libéral réclame une évaluation de la menace pour les policiers à 3

De son côté, le syndicat libéral s'est exprimé dans un communiqué suite à l'annonce par l'OCAM que le niveau de la menace restait inchangé (3 sur le plan général, 2+ pour les commissariats). "Il nous paraît que l'évaluation du niveau de la menace pour les policiers doit remonter de 2 à 3 sans tarder, quelles qu'en soient les conséquences et les coûts", insiste-t-il dans un communiqué.

Le syndicat libéral appelle aussi à la fin des attaques "directes ou larvées" contre le statut des policiers. "Ceux-ci ont vraiment autre chose à faire que de se tracasser sans cesse de savoir quand ils partiront à la pension, combien ils gagneront le mois prochain, si leur service existera encore dans un mois", soulignent les responsables du SLFP Police.

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