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Vaccination contre le Covid-19: Pfizer annonce un plan pour limiter le retard de la livraison des doses à une semaine

Le groupe américain Pfizer, associé au laboratoire allemand BioNTech, a annoncé samedi un "plan" qui doit permettre de limiter à une semaine les retards de livraison du vaccin contre le Covid-19, alors que l'Europe craignait de voir faiblir les livraisons de doses pendant "trois à quatre semaines".

"Pfizer et BioNTech ont développé un plan qui permettra d'augmenter les capacités de fabrication en Europe et de fournir beaucoup plus de doses au deuxième trimestre", ont annoncé les deux entreprises dans un communiqué conjoint.

"Nous reviendrons au calendrier initial de livraisons à l'Union européenne à partir de la semaine du 25 janvier, avec une augmentation des livraisons à compter de la semaine du 15 février", ont ajouté les deux groupes. "Pour ce faire, certaines modifications des processus de production sont désormais nécessaires", ont indiqué les deux partenaires.

Le groupe américain Pfizer, associé au laboratoire allemand BioNTech, avait averti vendredi de façon inopinée qu'il n'allait pas être en mesure, jusqu'à début février, de fournir aux pays de l'UE les quantités hebdomadaires auxquelles il s'était engagé. Berlin avait évoqué une baisse de cadence "pour trois à quatre semaines".

Dans leur dernier communiqué, Pfizer et BioNTech indiquent que leur usine de Puurs "connaîtra une réduction temporaire du nombre de doses délivrées dans la semaine à venir".

Les retards de Pfizer jugés "incompréhensibles et inacceptables"

Pour Xavier De Cuyper, le patron de l'agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS), cette annonce "sans explication claire" moins de 48 heures avant la livraison attendue est "incompréhensible" et "inacceptable", a-t-il commenté samedi lors d'une vidéoconférence de presse. Le géant pharmaceutique a annoncé qu'il ne pourrait fournir que 60.000 des 100.000 vaccins attendus par la Belgique la semaine prochaine. "Cela va nous obliger à repenser le schéma de vaccination pour la semaine qui vient", a-t-il jugé. Un exercice particulièrement difficile car "nous n'avons toujours pas reçu le chiffre exact" de doses qui seront fournies. "Nous avons été très surpris", a renchéri Dirk Ramaekers, le chef de la taskforce. "Ca n'a pas été notre meilleure soirée...". Selon les experts de la taskforce, cette réduction attendue de vaccins ne devrait pas avoir de conséquence sur les vaccinations planifiées la semaine prochaine pour les personnes âgées, qui restent la première priorité vu leur plus grande vulnérabilité. Mais elle pourrait en avoir sur le début du programme de vaccination des personnels hospitaliers et de première ligne qui devait normalement commencer la semaine prochaine.

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