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Véhicules polluants: attention, vous risquez une amende en région bruxelloise dès ce lundi

Plusieurs choses vont changer ce lundi 1er octobre et notamment sur nos routes. Les premières amendes risquent de tomber à Bruxelles, si vous ne respectez pas la zone de basse-émission. Une zone où les véhicules les plus polluants sont interdits. Elle était déjà en place, mais on était encore en phase transitoire. Dès demain, vous risquez donc une amende de 350 euros. Autre changement: une série d'infractions en matière d'immatriculation. Celles-ci vont passer du premier au deuxième degré, ce qui veut dire qu'elles seront plus sévèrement punies.

Une plaque difficilement lisible, très abimée, mal positionnée ou non répertoriée représentera une infraction plus "grave" à partir de ce lundi. Elle passera du premier au deuxième degré sur une échelle de quatre. Conséquence: une amende doublée (elle passe de 58 à 116 euros).

Environ 47.000 infractions du genre sont comptabilisées chaque année. "Globalement, ce sont des infractions qui sont faites de manière intentionnelle. Ce sont des gens qui le font pour maquiller une plaque", indique Benoit Godart, le porte-parole de VIAS (l’institut chargé de la sécurité routière)

Il y a aussi les infractions les plus graves comme une plaque recouverte de vernis pour être éblouissante en cas de flash. Dans ces cas-là, le conducteur peut même devoir passer devant le juge.


Des amendes d'un montant de 350 euros

Cela avait par ailleurs été annoncé. Après une période transitoire de 9 mois et l'envoi de courriers d'avertissement, les amendes d'un montant de 350 euros seront imposées, à partir du 1er octobre, aux conducteurs dont le véhicule n'est plus aux normes dans le cadre de la zone de basses émissions (LEZ) en vigueur à Bruxelles depuis le début de l'année.La ministre bruxelloise de l'Environnement, Céline Fremault (cdH), a rappelé vendredi que l'interdiction concerne depuis le 1er janvier dernier les véhicules diesel les plus polluants de normes Euro 0 et Euro 1 et, à partir de 2019, les diesel Euro 2 et les essence Euro 0 et 1.


Une interdiction étendue

D'ici 2025, l'interdiction sera étendue, par étapes, à d'autres catégories de véhicules, dans un souci d'amélioration de la qualité de l'air et de la santé des citoyens. Selon la secrétaire d'Etat à la Transition numérique, Bianca Debaets (CD&V), le contrôle est assuré via un réseau de 184 caméras déployé par le Centre de l'Informatique de la Région Bruxelloise. D'ici la fin 2018, une quarantaine de caméras supplémentaires compléteront le dispositif. Bruxelles Mobilité a installé plus de 300 panneaux signalétiques aux entrées et sorties de la LEZ. Pour permettre à la population de se mettre en conformité, une période transitoire de 9 mois a été prévue.

En juin dernier, quelque 3.000 courriers ont été envoyés à tous les propriétaires bruxellois d'un véhicule interdit à la circulation depuis le 01/01/2018 sur base des données DIV. Une vague similaire est prévue en novembre pour les véhicules qui seront interdits d'accès à partir du 01/01/2019, sur base des images des véhicules en circulation en RBC. Le but de cette communication est également d'informer que des primes existent pour ceux qui souhaitent changer leur mode de déplacement (www.prime-bruxellair.be), que des amendes sont prévues dès octobre, que des dérogations sont prévues pour certains véhicules spécifiques, que des pass d'une journée peuvent être achetés depuis septembre au prix de 35 euros par jour, avec un maximum de 8 jours d'accès par an, par véhicule. Selon le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet, dès le mois d'août, 1.350 courriers d'avertissement ont été envoyés à tous les Belges qui ont continué à circuler à Bruxelles avec un véhicule interdit.

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