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Vers la mobilisation des inspecteurs pour remplacer les profs absents? La piste étudiée par la Fédération Wallonie-Bruxelles

Après une décision du gouvernement flamand en ce sens, la Fédération Wallonie-Bruxelles étudie la possibilité d'envoyer elle aussi ses inspecteurs de l'enseignement dans les classes pour y remplacer les profs écartés pour cause de coronavirus, a indiqué mercredi la ministre de l'Education, Caroline Désir.

L'idée a été évoquée à l'occasion d'une réunion mercredi entre la ministre et les représentants des différents pouvoirs organisateurs de l'enseignement pour faire point de la situation dans les écoles, où le nombre d'enseignants et d'élèves absents ne cesse d'enfler à mesure que progresse le variant omicron. L'objectif de la rencontre était d'identifier les solutions envisageables à court terme et d'étudier leur praticabilité.

Le recours aux inspecteurs de l'enseignement figure parmi les solutions envisagées, mais la piste doit toutefois davantage être creusée, tant par l'administration que les différents pouvoirs organisateurs. Face à la surcharge dénoncée depuis des mois par les directions d'écoles, la ministre Désir s'est par ailleurs engagée mercredi à réduire au "strict minimum indispensable" les sollicitations qui leur sont adressées par les services de l'administration, "afin de leur permettre de se concentrer sur la gestion de crise".

Pas de "solution miracle"

Selon des chiffres livrés mardi par le secrétariat général de l'enseignement catholique, l'absentéisme pour cause de covid atteint actuellement des niveaux historiques dans le secondaire, tant auprès des enseignants que des élèves. Face à cette situation, la ministre Désir rappelle qu'il n'existe pas de "solution miracle  face à un variant dont la contagiosité déstructure l'organisation de toute la société, en Belgique comme à l'étranger". 

"Si les apprentissages doivent être poursuivis partout où les conditions le permettent, rappelons qu'en dernier recours, les circulaires permettent toujours de prononcer une fermeture organisationnelle de quelques jours pour ensuite repartir sur de bonnes bases", indique la ministre dans un communiqué.

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