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Vous avez peut-être déjà reçu une facture d'hôpital qui vous semblait abusive: attention certains frais demandés sont ILLÉGAUX

Une enquête des mutualités socialistes en Flandre montre que de plus en plus d'hôpitaux indiquent des frais illégaux sur la facture. Exemple: les frais administratifs ou de facturation sont interdits. Certains suppléments ne peuvent pas non plus être comptés. Selon notre journaliste Bernard Lobet, votre mutuelle peut vous aider à contrôler ces factures...

Ce sont les mutuelles qui ont pour mission de défendre les patients et donc de jouer en quelques sortes aux contrôleurs. Si elles repèrent des anomalies dans vos factures, des sommes demandées indûment ou qu'elles soupçonnent même une fraude, les mutuelles doivent avertir l'INAMI, l'institut d'assurance maladie et pour l'instant, l'INAMI n'a pas été alertée. N'empêche la mutualité socialiste du côté flamand a fait une enquête sur plus de 2.000 dossiers l'an dernier et elle a récupéré 275.000 euros indûment perçus. Il y a plusieurs types de problèmes: par exemple, sur l'une des factures consultées, 6.000 euros de suppléments d'honoraires dans un service de soins intensifs étaient demandés, ce qui est illégal. Une fois l'hôpital contacté, il s'agissait d'une erreur d'encodage. Autre nouvelle apparition constatée sur certaines factures: des frais administratifs de facturation ou de coordination qui vont de 3 à 25 euros: une pratique qui se développe dans les hôpitaux et les laboratoires de biologie clinique, d'après le côté nord du pays. Tous les hôpitaux que notre journaliste Bernard Lobet a contactés dans le sud du pays ont nié avoir recours à cette pratique.

Par ailleurs, une tendance de fond se dessine dans les hôpitaux. Certains services gratuits sont devenus payants. Les hôpitaux font par exemple payer les patients qui ne viennent pas à leur rendez-vous chez le spécialiste. Les rappels de factures impayées sont facturés au patient. Dans certains cas des recommandés ou des huissiers sont payés par les hôpitaux qui veulent récupérer l’argent dans les deux ans, qui est le délai de prescription.

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