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Voyages non essentiels interdits: "Qui va payer les frais d'annulation?"

Les voyages non essentiels à l'étranger seront donc interdits jusqu'au 1er mars. Ainsi en a décidé le Comité de concertation réuni vendredi après-midi à Bruxelles. Une décision qui ne surprend pas totalement l'Union professionnelle des agences de voyage (UPAV) mais qui suscite de nombreuses questions, affirme sa secrétaire-générale, Anne-Sophie Snyers.

"Au vu de la situation de la pandémie en Europe, on n'est pas totalement surpris", assure Mme Snyers. "Néanmoins, nous avons de nombreuses questions, des questions auxquelles les clients voudront une réponse. Que va-t-on faire pour les voyages réservés en Suisse, par exemple, pays où tout est prêt pour accueillir le touriste belge ? Qui va payer les frais d'annulation ? Par ailleurs, que se passera-t-il pour ceux qui partaient sans être passé par une agence de voyage ?

"A l'UPAV, on souhaiterait aussi disposer d'une définition de ce que recouvre un voyage non essentiel. On craint, en outre, que cette interdiction soit prolongée au-delà du 1er mars. "Autre inquiétude pour le secteur: ce qui prévaudra comme réglementation en la matière dans les autres pays européens ou limitrophes. "Dommage qu'il n'y ait pas de décision valant pour toute l'Europe", précise Anne-Sophie Snyers. Cette décision du Comité de concertation n'impactera sans doute plus fondamentalement le nombre de réservations. "Les annulations s'accumulent depuis deux ou trois semaines. On n'en est déjà plus qu'à 10% de ce qu'on a d'habitude comme réservations". Celles qui devront s'opérer encore ne feront qu'alourdir encore la charge de travail des agences.

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