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Un loup a été identifié à l'ouest de l'Escaut pour la première fois en 150 ans

La zone en Flandre où des loups ont été observés s'est à nouveau un peu étendue. Ce printemps, pour la première fois depuis plus de 150 ans, la présence d'un premier loup a en effet été confirmée à l'ouest de l'Escaut, près de Lokeren, en Flandre orientale. L'hiver dernier, au moins trois loups différents ont également visité la province d'Anvers. C'est ce qu'a rapporté vendredi l'Institut flamand de recherche sur la nature et les forêts (INBO) sur la base d'analyses génétiques.

Le 9 février, un chevreuil mort, dont les blessures ressemblaient fortement à celles d'un loup, a fait l'objet d'un échantillonnage génétique à Lokeren. Les analyses ont confirmé cette hypothèse mais une identification individuelle n'a toutefois pas pu être réalisée, précise l'INBO.

L'hiver dernier, la province d'Anvers a, elle, reçu la visite de non pas deux mais d'au moins trois loups différents. En plus de deux loups ayant tous deux passé plusieurs semaines à plusieurs mois dans le nord-ouest d'Anvers et dans le Brabant néerlandais et la Zélande, un autre loup mâle a été aperçu à Brecht le 30 décembre.

Avant cela, cet animal avait voyagé en novembre jusqu'au sud des Pays-Bas, du côté d'Eindhoven, depuis la région allemande de Brême et de la Basse-Saxe. Ensuite, début janvier, il est retourné aux Pays-Bas.

Les analyses ADN des traces et des restes de cadavres découverts prouvent la grande mobilité des loups dans le nord-ouest de l'Europe, avec une augmentation annuelle régulière des animaux errants provenant des populations d'Europe centrale et des Alpes françaises, analyse-t-on à l'INBO.

A noter encore que la présence d'un loup a également été confirmée génétiquement ce printemps dans les communes limbourgeoises de Nieuwerkerken et Diepenbeek, mais sans identification individuelle. Enfin, en ce qui concerne la récente troisième portée de la louve Noëlla, la meute du Limbourg est revenue à un total de quatre individus. Pour les images de nouveaux louveteaux de cette meute, il est toutefois encore trop tôt. "Nous essayons de déranger les animaux le moins possible", explique l'INBO.

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