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Les poules sont-elles en passe de devenir les nouveaux animaux de compagnie? "Les gens les caressent, les chouchoutent et les prennent sur les genoux"

Les poules pondeuses ont de plus en plus de succès en Wallonie. Ces animaux présentent de nombreux avantages puisqu'ils permettent de se débarrasser des déchets alimentaires tout en ayant des œufs frais. 

Dans son jardin, Mia Vossen possède 14 poules pondeuses qui sont principalement nourries avec des déchets alimentaires. Chaque jour, elle ramasse, en moyenne, 12 œufs qu'elle utilise et distribue. 

"On leur donne des légumes, des restes de pain, de viande, de graisse, etc. Ça permet surtout d'avoir des œufs absolument délicieux", raconte-t-elle au micro de Sébastien Prophète et de Benjamin Vankelst.


Moins de déchets organiques

Jean-Claude Chabothier, volailler, est catégorique. La poule est à la mode. Il en vend désormais 3 à 4.000 sur une année, soit deux fois plus qu'il y a dix ans. "Les gens achètent des poules comme ils achetaient des petits chiens. Donc ils regardent, voient des blanches, des grises", affirme-t-il.

Une poule réduit le volume de déchets organiques. Elle en consomme jusqu'à 150 kilos par an. Elle pond en moyenne 250 œufs sur une année.

Mais pour certains propriétaires, la poule ne permet pas seulement de faire des économies, elle devient un réel animal de compagnie. 


"Ils les caressent, les chouchoutent"

"Les gens les laissent entrer jusqu'au seuil de leur maison, leur lancent un peu de grain. Ils les caressent, les chouchoutent, les prennent sur les genoux en regardant la télé. Et oui ça va jusque-là", indique Jean-Claude Chabothier. 

Pour l'achat d'une poule, il faut compter 14 euros pour la moins chère. Ce prix peut s'élever à 45 euros pour une poule d'ornement. L'actualité récente a fait les affaires du vendeur, la crise des œufs contaminés au fipronil a contribué au succès de ses protégées. 

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