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Essai Audi TT roadster: efficacité et haute technologie

La 3e génération de la TT est là, en roadster aussi, plus fine, plus racée, plus souple aussi. De radicale elle est devenue plus civilisée sans pour autant perdre son « chien ». Essai.

Et voilà la nouvelle Audi TT Roadster, 3e génération. Rien à dire c’est plutôt réussi. Fini cet air un peu rondouillard, les lignes sont fines, tendues, plus dynamiques. Les flancs plus droits, la calandre plus large et creusées de 2 larges ouïes d’aération. Les feux effilés et convergents vers le centre. C’est élégant, racé et trapu comme il faut. Ça c’est pour l’extérieur. A l’intérieur c’est bien entendu une stricte 2 places, recouverte d’une capote en toile dite acoustique, épaisse de 5 couches et 15mm, quasiment aussi isolante en terme de son et de température qu’un toit en tôle. Positif, Audi en reste aux fondamentaux, pas de cinématique compliquée, cela se plie et se déplie électriquement en 10 secondes, en roulant jusqu’à 50 KM/H, sans verrouillage manuel et sans encombrer le coffre. 

Ce qui impressionne ce sont les multiples raffinements. Le siège ventilé avec le chauffage pour la nuque, déjà vu mais toujours apprécié. Et puis le tableau de bord, le virtual cockpit. C’est de série et c’est génial. En clair un écran TFT dont l’affichage est variable selon le menu. En configuration normale c’est une instrumentation virtuelle classique, compteur, compte-tours et entre les 2 les différent menus. Si vous sélectionnez la navigation GPS, les 2 compteurs virtuels s’écartent, deviennent plus petit et laissent l’espace central dégagé pour y afficher la carte, comme si les compteurs étaient " sur " la carte qui occupe tout l’espace. En déclinaison sportive TT-S, le compte-tours redevient plus grand et occupe le centre de l’écran. Drôlement impressionnant et une définition graphique très précise. Du coup la planche de bord n’est plus encombrée par l’écran multi-fonction et est plus design avec 3 grosses sorties d’aération type souflerie. Et là autre astuce, les commandes sont sur le bouton central de ces diffuseurs, ventilation, température, orientation, chauffage des sièges. Magnifique. Dernière innovation : le micro du système Bluetooth est directement intégré à la ceinture de sécurité pour être plus près du visage et capter un son non perturbé par les remous d'air.

Tout cela incite bien entendu à la balade. Premier constat le confort est en progrès, c’est encore ferme mais nettement moins tape-cul que les modèles précédents. Disponible en 2L Diesel de 184 cv ou 2 litre essence de 180 ou 230 cv le roadster roule vite et accélère fort mais sans tomber dans la brutalité, les accélérations sont linéaires, plus dynamique que sportive. Le comportement en revanche reste valorisant, cette TT est vrai petit jouet. Si la finition est exemplaire quelques bruits de mobiliers ont attiré notre attention, tout comme les remous de vent à haute vitesse. Côté consommation on est dans la norme, en-dessous des 6 litres version balade, au-dessus de 10 en full attaque. Le budget lui est élevé, à partir de 36.100€ pour la version de base, de l’ordre de 42.000 pour la plupart des modèles. Le prix de la technologie.

L’avis de Colombe : Et les femmes qu’en pensent-elles ?

Audi et les Cabrio j’aime bien, même si nous avons essayé le BMW série 2 aussi et qu’elle m’a laissé un excellent souvenir, plus souple, plus confortable, plus polyvalente que la TT, on y reviendra. L’Audi c’est plus dur et pas vraiment pratique, plutôt pour femme sans enfant, ou à la rigueur 1. Le coffre n’est pas énorme et capote fermée la visibilité ¾ arrière quasi-nulle. Ce n’est pas un défaut de la voiture mais plutôt une conséquence du modèle en général. Autant savoir ce que l’on achète. J’ai bien aimé la finition, le cuir, le tableau de bord virtuel et l’agrément de conduite. Je suis moins fan du confort. Pas vraiment féminine, mais assez glamour

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