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Essai Hyundai Kona: le SUV pétillant

La catégorie des SUV est celle qui a la plus grande croissance, conséquence tous les constructeurs y vont, et après le segment C c’est le segment B, celui des voitures plus petites, qui voit apparaitre ces baroudeuses hautes sur patte.

Il y avait Renault Captur, Peugeot 2008, Opel Crossland X, voici le duo Kia Stonic et Hyundai Kona. Ce qui frappe de prime abord c’est le look, à notre avis particulièrement réussi. Large calandre, des feux en position basse aux extrémités de celle-ci, devant les roues et une deuxième ligne d’optiques, Led, ultra fine à la jointure du capot. C’est bien dessiné et particulièrement dynamique. Ces feux affilés se retrouvent à l’arrière, tandis que les passages de roues sont soulignés d’une large protection en plastique. Une allure qui se démarque de la concurrence et qui devrait faire mouche, la Kona sort du lot et affiche un visage moderne et trendy. C’est moins évident dans l’habitacle, plus classique, quoi que selon la finition choisie il y a la possibilité d’avoir des inserts de couleur sur les ceintures, ouies de ventilation et surpiqures de sièges. La finition globale est bonne, pas mal de plastiques durs, mais l’assemblage est propre. Rien à dire sur l’ergonomie, la tablette multi-média n’est pas intégrée dans la console centrale mais posée dessus, tablette tactile, 7 pouces, facile d’utilisation.

Spacieuse ?

4M17, la Kona est une compacte. L’habitabilité est tout à fait correcte, à l’avant comme à l’arrière, la banquette est fractionnable 40/60, les sièges avant réglables électriquement, en longueur et en hauteur, seul bémol le coffre, 361 litres, ce n’est vraiment pas énorme d’autant que le seuil est assez haut.

Au volant

Une fois que l’on a fait le tour du propriétaire, voyons ce que cette Hyundai vaut sur la route. A l’heure actuelle 2 moteurs sont proposés. Un essence 1.6 Turbo 4 cylindres qui développe 177 chevaux et un 1.0, turbo, essence, 3 cylindres de 120 chevaux. Si la 1600 est une 4 roues motrices avec boite robotisée 7 rapports, la 1.000 est uniquement disponible en 2 roues motrices et boite manuelle 6 vitesses. Des motorisations diesel arriveront courant de l’année.

La 1.000 trois cylindres est notre voiture d’essai. Le truc qui cloche, c’est le bruit. Très présent et plus proche de la mobylette que du V8. Par contre il est plein de ressources, et assez vif. Le comportement du petit SUV étant drôlement sain, la Kona virevolte sur la route et montre une belle agilité. Amusant, mais pas réellement grisant vu la puissance modeste. Le confort est un peu sec, mais rien de dramatique. Attention tout de même, petit moteur ne veut pas dire économe, le moulin tourne vite et la jauge encaisse, 7,5 litres en moyenne sur un parcours mixte, sans faire attention mais sans chercher la performance non plus. C’est le cas pour tous ces petits moteurs, quelque soit la marque.

Equipement

C’est une des forces de cette Kona. Tout y est ou presque. Système de vision tête haute, sièges chauffants et réfrigérants, détecteur d’angle mort assisté d’un système de détection de trafic transversal en marche arrière, détecteur de fatigue, freinage automatique d’urgence, … sans oublier le système multi-média, GPS, téléphone main libre avec commandes au volant, …Rien ne manque. Tout cela a un prix, 18.000 € pour la 1.0 120 cv, 30.000 pour la 1.6 177 cv, pour la 3 cylindres c’est à peu près les prix de la concurrence, pour la 1600, c’est plus cher, mais il y a la transmission intégrale.

Bref cette Kona est plutôt réussie, avec une vraie identité et des performances plus que correctes. L’équipement est un point fort, tout comme la possibilité d’une traction intégrale et l’agrément. L’habitabilité, et l’insonorisation des points faibles.

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