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Essai Skoda Superb Combi : A l’assaut des Premium

Quand on pense premium, on pense BMW, Audi, Mercedes et pas vraiment Skoda. Et pourtant, il le faut désormais. Avec sa Superb, berline ou combi, le constructeur « tchèque », rivalise avec les meilleurs.

C’est le vaisseau amiral de Skoda, une très belle voiture, longue, fine, élancée, feux joliment dessinés, flancs creusés, malgré ses 4M85 de long son allure est incontestable, fini le bon gros break pour peintres en bâtiments. C’est classe. Grande et spacieuse, l’espace à l’arrière est immense, deux très grands adultes y trouveront leurs aises sans soucis, on a même parfois une impression de vide devant les genoux tant l’espace est impressionnant, équivalent à celui de la Série 7 longue qui joue, elle, dans la catégorie limousine. Enorme aussi le coffre, 660L, très profond et dont le plancher est escamotable pour donner encore plus de volume. C’est autant que dans l’Espace et banquette rabattue on arrive à 1950L, colossal. Le hayon est électrique, peut être commandé par le passage du pied sous le bouclier, les lampes sont amovibles et peuvent donc servir de lampe de poche.

Full équipée

Dans l’habitacle, rien à dire sur la qualité. On vous disait premium, et c’est le cas. Finition irréprochable et équipement pléthorique, principalement sur la Laurin et Klement, les fondateurs de la marque. Système d’info-divertissement qui relaie les applications de votre smartphone, climatisation avant-arrière, port USB, prise 230 volts, régulateur de vitesse intelligent qui calque sa vitesse sur celle du véhicule devant, park assist qui gare la voiture tout seul (en créneau ou en épis), lane assist qui garde la voiture entre les lignes blanches, etc, ...

Bref à peu près tout ce qui existe. Petit bémol sur cet habitacle à l’ambiance un peu austère, mais ça respire le sérieux. Il y a malgré tout la possibilité de changer la teinte de l’éclairage d’ambiance. Petit raffinement issu de chez Rolls Royce, l’accoudoir de portière conducteur est creux, vous y trouverez un parapluie.

Et pour motoriser tout cela ? Deux diesel, 16 CRDTI, 120cv, ou 20 CRDTI 150 ou 190cv, boite DSG en option mais 4x4 disponible pour la 2 litres, de 96 à 135gr / Co². Trois essence, 1400, 1800 ou 2L de 125 à 280 cv.

Dévoreuse de bitume

Curieusement le 1400 équipé du système qui désactive 2 cylindres quand la demande est constante et mesurée est très vivant et amplement suffisant pour emmener la bête, un moteur étonnant de ressource qui fait rapidement oublier sa faible cylindrée. Le passage de 4 à 2 cylindres est à peine audible et ne se ressent quasiment pas. Le principal du parcours nous l’avons cependant effectué avec le 2L diesel 190cv et version 4x4. Waouw. On sent la puissance à l’accélération, une voiture bien campée sur ses roues, une motricité permanente, mordante. Les sensations dans le volant sont bonnes, le comportement précis, essayée notamment sur les routes du Tour de France, la Superb Combi a fait preuve d’une agilité et d’une souplesse étonnante. Sur autoroute, elle est presque autonome, grâce au régulateur de vitesse adaptatif et à l’assistant de maintien de ligne il suffit de laisser la main sur le volant et la voiture suit la route, garde ses distance et tourne toute seule. Du très très beau travail, encore plus beau si on opte pour les suspensions pilotées. Une petite remarque pour la consommation qui n’est pas la plus sobre du segment mais qui reste néanmoins très contenue vu la taille de l’engin.

Meilleur rapport Qualité / prix

Côté prix on commence à 27.600€ pour la 14 TSI et cela monte jusqu’à 48.000 pour la 2.0 CRDTI, DSG, 4x4 dans sa finition la plus haute. 48.000€ pour une skoda cela peut sembler cher, mais pour le rapport Espace, performance, qualité, équipement, vous ne trouverez pas mieux.

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