Il y a 20 ans, la priorité sur les ronds-points changeait: "Ça évite pas mal de problèmes de priorités"

Entrer dans un rond-point, en cédant la priorité à ceux qui sont à l’intérieur, c’est vite devenu complètement naturel. "C’est une situation extraordinaire parce que ça évite pas mal de problèmes de priorités" lance un automobiliste, lorsqu'une autre renchérit : "La priorité de droite n’est pas toujours bien établie en plus alors je trouve que c’est mieux les ronds-points, c’est plus clair". Des tous petits, des moyens, des grands, avec des sculptures au milieu, des arbres ou des jonquilles, il y a aujourd’hui 900 ronds-points en Wallonie. Ils rendent le trafic plus fluide et causent moins d‘accidents que les autres carrefours. Leur utilisation pose tout de même parfois quelques problèmes.

"Les gens qui accélèrent, qui freinent, qui essaient de ne pas laisser les gens entrer dans la circulation...", dénonce un conducteur. "Il y en a qui le prennent un peu n’importe comment ou qui s’imposent quand il ne faut pas" ajoute une jeune femme. "Moi je reste toujours à l’extrême-droite du rond-point parce que ça me semble être la bonne situation" explique un homme au volant de sa voiture. "Souvent ceux qui veulent doubler en double-file, je suis d’accord mais alors dans ce cas-là qu’ils se rabattent après et qu’ils ne regardent pas que l’autre personne continue sur le rond-point, c’est ça qui est désagréable" conclut un autre homme. Autre règle peu respectée, l’usage des clignotants : "A mon avis on devrait le redire encore plus souvent, on ne le met pas quand on rentre mais on le met quand on sort" ajoute ce dernier.

A part ces quelques remarques, le bilan est positif : "Certainement, bon anniversaire aux ronds-points !" lance joyeusement l'automobiliste. Vous en avez assez de tourner ? Pas de problème, il suffit de mettre son clignotant.