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Ecolo au gouvernement pour planter 4.000 km de haies en Wallonie? "Ceux qui opposent systématiquement l’écologie à l’économie se trompent" (vidéo)

Chaque dimanche, Christophe Deborsu décrypte l'actualité brûlante avec ses chroniqueurs. Débats animés, sujets polémiques, témoignages poignants, séquences originales... C'est pas tous les jours dimanche n'a pas peur de poser les questions qui fâchent.

Ce dimanche, le nouveau duo de co-présidents Ecolo, Jean-Marc Nollet et Rajae Maouane étaient invités sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche.

"Pourquoi êtes-vous entrés dans le gouvernement?", a demandé Christophe Deborsu à ses invités. "Est-ce pour faire des haies? 4.000 kilomètres de haies, c'est la mesure dont on a le plus parlé dans le catalogue des mesures du gouvernement wallon", demande-t-il sur un ton amusé et volontairement provocateur.

"Vous trouvez ça amusant, hors pour nous, c’est structurant!"

"Vous trouvez ça amusant, hors pour nous, c’est structurant! Remettre des haies, c’est créer des espaces pour le redéploiement de la biodiversité", souligne Jean-Marc Nollet. "Ce sont des couloirs sur toute la Wallonie qui permettraient de refaire vivre les insectes, les animaux. Mais c’est aussi très intéressant pour les agriculteurs eux-mêmes. En cas d’inondation, de forte pluie, c’est un moyen de retenir les sols également."

"En attendant, l’économie wallonne ne va toujours pas bien"

"Certains pourtant, notamment dans la presse flamande, ont ironisé en disant "Ils font des haies mais en attendant, l’économie wallonne ne va toujours pas bien, l’équilibre budgétaire n’est pas assuré", soulève Christophe Deborsu.

"J’ai lu attentivement la presse flamande, et certains mettaient fort en exergue l’aspect intéressant d’un point de vue environnemental. Je pense que ceux qui opposent systématiquement l’écologie à l’économie se trompent. Sans avenir environnemental, il n’y a pas d’avenir économique. Et penser que les métiers de demain ne sont pas aussi des métiers en matière d’environnement, c’est se tromper royalement et se plonger dans des situations économiques telles que celles que la Wallonie a connue. Aujourd’hui, la Flandre continue à investir sur le pétrole, sur le gaz, alors qu’on devrait se tourner vers des énergies renouvelables. C’est faire comme la Wallonie a fait l’erreur de trop longtemps se tourner exclusivement ver sa sidérurgie, et ça, on voudrait que le cap soit passé."

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