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Nouvel épisode dans l'affaire Delphine Boël qui en 1999, fût présentée par la presse comme la fille du roi Albert II, fruit d'une relation extra-conjugale. Le tribunal de Bruxelles a tranché cette semaine : la déchéance de paternité envers Jacques Boël est "non fondée" ; celle en recherche de paternité envers Albert II est donc "irrecevable".
Pour être reconnue fille de roi, Delphine devait d’abord faire admettre par une Cour de Justice qu’elle n’est pas la fille de Jacques Boël. Celui qui était le mari de sa mère quand elle est née et qui l’a élevée. Mais le tribunal de Bruxelles l’a désavoué cette semaine. Delphine Boël ne pourra donc pas faire une recherche de paternité à l’égard d’Albert II.
Les invités de Christophe Deborsu en parlaient ce midi sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche. Un "camboxeur" de l'émission, le jeune Baptiste, a posé une question par Skype: Paola ne serait-elle pas la cause du silence d'Albert ll?
Pierre Nizet, journaliste pour Sud Presse, est d'accord avec Baptiste "je crois que le Roi a du mal avec sa femme, il a toujours eu du mal."
Pour Martine Dubuisson, "ça a dû intervenir dans la réconciliation, chacun a peut-être mis ses conditions, maintenant Albert est un grand garçon aussi. Si c'est sa fille, c'est à lui de prendre la décision". La journaliste du Soir refuse de mettre "toute la faute sur Paola, ce serait un peu facile."
La chroniqueuse Emmanuelle Praet estime que le manque de test ADN dans cette histoire ne permet malheureusement pas de clore la question. Elle doute qu'Albert le souhaite réellement, "on ne pas comprendre ce papa – j'affirme déjà quelque chose que je ne sais pas – de se dire on attendra après ma mort".
L'intérêt économique de l'opération est "inexistant"
Emmanuelle a ensuite embraillé sur une autre question, celle de l'intérêt économique dans la démarche de Delphine Boël, suite aux nombreuses "attaques" dont elle est victime sur les réseaux sociaux.
A cette question, Marc Uyttendaele, son avocat répond simplement "la fortune des Boël est incommensurable, et largement supérieure sans doute à ce qu'il pourrait rester d'un héritage dans la famille royale".
En effet, la famille Boël est une famille d'industriels belges, principalement actifs dans les secteurs de la sidérurgie et de la finance. Elle est dans le top 10 des plus grandes fortunes du pays.
L'intérêt économique de l'opération est donc "inexistant et contre-productif" sachant que Delphine, qui reste la fille de Jacques Boël, héritera de la moitié de sa fortune.
