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Sur le plateau de L'Invité, Charles Michel est revenu, sur la crise politique actuelle provoquée par l'annonce du cdH de lâcher le PS dans les entités fédérées. Pascal Vrebos est ainsi notamment revenu sur la relation que le Premier ministre entretient avec Benoit Lutgen.
Benoit Lutgen est-il le "sauveur" de la Wallonie?
"Il n’y pas de mystères. Par le passé, j’ai eu des confrontations parfois dures avec Benoit Lutgen. Aujourd’hui, je constate que les circonstances l’ont amené à faire preuve de courage car il a ouvert de nouvelles espérances pour la Wallonie en mettant en place des réformes nécessaires pour encourager les personnes qui travaillent et les personnes qui veulent travailler. Pour donner aussi peut-être demain plus de stabilité en Wallonie et grâce à ce dynamisme, j’espère que nous pourrons donner un avenir plus solide à l’ensemble du pays", souligne-t-il.
"Important de pouvoir faire preuve de courage"
Charles Michel a ajouté que selon lui Benoit Lutgen a pris ses responsabilités. "Je pense qu’il est important, dans certains moments clés, de pouvoir faire preuve de courage. Dans l’histoire, parfois ceux qui ont fait des choix courageux ont d’abord à court terme été fort critiqué. Parfois, il faut le recul de quelques mois ou quelques années pour reconnaître la pertinence des choix qui ont été faits."
En 2014, dans un entretien accordé au quotidien Le Soir, le président du CDH avait par ailleurs tiré à boulets rouges sur le leader du MR, en jugeant son comportement comme étant "indigne" lorsque ce dernier était encore formateur.
Comment peut-on à présent passé de la détestation à l’affection? a demandé Pascal Vrebos à Charles Michel.
"Je n’ai jamais été dans une forme de détestation. On ne partageait pas un certain nombre d’analyses, de propositions pour l’avenir,… Les circonstances ont évolués. Puis ce qui me mobilise, c’est l’action, prendre des décisions et faire en sorte que le pays soit plus solide, mieux préparé aux défis de demain. C’est la beauté de l’engagement politique qui est de faire en sorte de faire bouger les choses", a conclu Charles Michel.
