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Vendredi dernier, les 3471 étudiants qui voulaient se lancer dans des études de médecine et de dentisterie ont été soumis à un test d’entrée. Seuls 641 d’entre eux ont réussi et pourront donc entamer les cours dès lundi. "C'est pas tous les jours dimanche" revient sur ce faible taux de réussite fait polémique.
"Moi je ne donne pas de chiffre, je dis qu’on va tous être victime de cette saloperie, on va tous encaisser dans quelques années les conséquences de cette pénurie de médecins", lance ce midi notre chroniqueur Michel Henrion dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche".
"Briser le rêve de jeunes médecins"
"C’est communautaire, ça fait 20 ans que les flamands freinent les dépenses. Je n’ai qu’une question pour monsieur Moens, comment est-ce que vous justifiez qu’on brise le rêve de tant de jeunes médecins alors qu’il y a tant de médecins roumains ou italiens qui viennent tous en Wallonie", soulève Michel Henrion.
"Heureusement que ces médecins roumains sont là"
"Nous avons ce système aberrant, absurde, où on refuse les jeunes belges qui rêvent de devenir médecin, on leur brise leur rêve et en même temps il y a une pénurie totale hospitalière. Heureusement d’ailleurs que ces médecins roumains sont là parce que sinon, tout irait à vau-l'eau dans nos hôpitaux."
"Est-on trop généreux ou pas ?" Demande Christophe Deborsu à Marc Moens, vice-président de l'Association Belge des Syndicats Médicaux.
"De la concurrence déloyale"
"On est trop généreux!", confirme-t-il. "C’est de la concurrence déloyale. Depuis 20 ans, je réclame un examen linguistique pour ceux qui veulent entrer de Roumanie ou de Pologne car il y a une circulation libre aussi bien pour les Belges que pour eux. Il y a un examen d’entrée pour les Begles mais un examen d’entrée linguistique pour ceux qui viennent de l’étranger serait une idée. C’est permis par l’Union Européenne. Le Pays-Bas le fait."
