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Expulsés, Jacques et ses enfants comptent squatter une maison: "Je n'ai pas le choix"

La tension entre la Russie et l’Occident tend encore un peu plus les prix de l’énergie chez nous. Inquiets et fatigués, des Belges se révoltent; certains n’ont pas droit à l’aide du CPAS et s’en étonnent car, disent-ils, ils ont cotisé toute leur vie, d’autres sont expulsés de leur logement et dans l’impossibilité de trouver un nouveau toit au vu des prix des loyers. C'est le cas de Jacques. Cet habitant de la région namuroise est venu témoigner dans l'émission 'C'est pas tous les jours dimanche'. Il explique que sa famille sera à la rue à partir de vendredi prochain. "Mon propriétaire vient chercher les clés avec les huissiers de justice. On est à la rue, avec les enfants."

Jacques dit pourtant s'être rendu au CPAS de sa ville. "Ils n'ont pas de solution, pas de logement. Rien." Dans l'impasse, Jacques compte squatter un logement à partir de vendredi: "Si je trouve une maison où il n'y a personne dedans... Je n'ai pas le choix, je ne peux pas laisser mes enfants à la rue et ma compagne."

Il est excessivement compliqué de trouver un logement


Philippe Noël est le président du CPAS de Namur (Ecolo). Il a réagi aux propos et à la situation de Jacques: "La difficulté qu'on a, singulièrement sur Namur, mais probablement partout ailleurs en Wallonie, c'est un réseau locatif complètement saturé. On a eu la crise des inondations, ensuite la crise migratoire liée à l'Ukraine. Effectivement, il est excessivement compliqué de trouver un logement de manière générale et de manière abordable encore plus."

Philippe Noël a redirigé Jacques vers les structures existantes: "La situation étant tellement complexe, que ce sont des situations compliquées à gérer."

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