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Jean-Luc Crucke pose un ultimatum au ministre socialiste Paul Furlan: "Pour qu'il soit forcé à démissionner"

Le socialiste Paul Furlan, ministre wallon des Pouvoirs locaux et de l'Energie, est dans l'œil du cyclone depuis les révélations entourant le dossier Publifin. L'émission C'est pas tous les jours dimanche est revenue sur cette question: Paul Furlan doit-il démissionner?

Son chef de cabinet adjoint, Claude Parmentier, était administrateur de Publifin, où il a touché des rémunérations importantes. Publifin possède également la société Nethys, elle-même propriétaire de l'opérateur des réseaux de distribution de gaz et d'électricité Resa, d'où un possible conflit d'intérêt. Aujourd'hui, MR et Ecolo, tous deux dans l'opposition au Parlement wallon, demandent la démission de Paul Furlan.


"Si lundi midi Paul Furlan n'a pas démissionné, nous déposerons une mesure de méfiance"

Ce mercredi, au Parlement wallon, Paul Furlan a affirmé ceci: "Est-ce que je savais? Je vous confirme que non. Est-ce que j'aurais pu le savoir? Je dirais évidemment. Est-ce que j'ai cherché à le savoir? Non plus".

Invité dans l'émission, Jean-Luc Crucke, député wallon MR, estime que Paul Furlan "devait savoir... mais en plus, il savait". Le député s'explique: "Moi j'ai une question parlementaire du 20 avril 2015 d'une jeune députée libérale qui s'intitule 'Les comités de rémunération du groupe Publifin'. La réponse vient de M. Furlan. Il dit qu'il doit disposer pour le mois de juillet 2015 d'un rapport écrit sur toutes les rémunérations de l'ensemble des personnes qui sont dans les secteurs de Publifin. Rémunérations et avantages. Et une fois qu'il a ce rapport, le gouvernement en prend connaissance et le transmet au Parlement. Le Parlement n'a toujours rien aujourd'hui", explique le libéral.

Face au constat qu'il présente sur le plateau de RTL-TVI, Jean-Luc Crucke pose un ultimatum à Paul Furlan. "Je vais être très clair. Pour les libéraux, pour Pierre-Yves Jeholet et moi-même, si lundi midi Paul Furlan n'a pas démissionné, nous déposerons une mesure de méfiance à son égard pour qu'il soit forcé à démissionner", annonce-t-il en direct.

Le présentateur Christophe Deborsu rappelle ensuite qu'une majorité devra voter cette méfiance au Parlement. "Je vais voir ce que le cdH (ndlr: membre du gouvernement wallon avec le PS) dira à ce moment-là", lance alors Jean-Luc Crucke.

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