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Jean-Marc Nollet: "Les écologistes ne seront pas la roue de secours d'une majorité en perdition"

Jean-Marc Nollet, co-président d'Ecolo, était invité sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche" afin de s'exprimer sur la crise du gouvernement. Il refuse que son parti soit une "roue de secours". Les écologistes n'entendent donc pas dépanner le nouveau gouvernement Michel.

Charles Michel a annoncé samedi soir qu'il repartait à la tête d'un "gouvernement responsable orange-bleue" associant le MR, le CD&V et l'Open Vld, soit un exécutif qui n'a pas de majorité à la Chambre. À son retour de Marrakech, il mènera des consultations avec le Parlement. Le vice-premier ministre MR Didier Reynders a indiqué que le gouvernement pourrait chercher un soutien au cas par cas, suivant les dossiers, auprès des partis de l'opposition.

En principe, les élections législatives fédérales auront lieu le 26 mai et nul n'évoque aujourd'hui la possibilité d'élections anticipées. La période est difficile, a souligné le vice-premier ministre Open Vld, Alexander De Croo, évoquant les défis du moment : politique énergétique, Brexit, etc. "Nous sommes dans une situation où on doit prendre nos responsabilités", a souligné M. De Croo.

Même si elle a quitté le gouvernement, la N-VA pourrait le soutenir de l'extérieur étant donné qu'une bonne partie des dossiers qui doivent venir au parlement sont déjà approuvés au gouvernement dont elle faisait partie. "On sera constructifs", a assuré le vice-premier ministre N-VA démissionnaire, Jan Jambon.


"Pas la roue de secours" 

Du côté de l'opposition francophone, le ton est bien différent. "Les écologistes ne seront pas la roue de secours d'une majorité en perdition", a répondu le co-président d'Ecolo, Jean-Marc Nollet, invité de "C'est pas tous les jours dimanche".

"J'ai entendu que le cdH attendait avant de se positionner, peu importe. Ce qui compte ici, c'est de dire que Charles Michel a fait un choix en 2014 qui permettait de renier les engagements qu'il avait pris en campagne électorale puisque tout le monde se souvient qu'en campagne électorale Charles Michel nous avait dit: "Je n'irai pas au gouvernement avec la N-VA"... Au lendemain des élections, la première décision que prend le MR est d'aller au gouvernement avec la N-VA. Pendant ces quatre ans, les écologistes n'ont eu de cesse de dénoncer les choix de ce gouvernement kamikaze", a expliqué le co-président d'Ecolo.

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