Accueil Actu

La priorité pour l'ex-informateur Joachim Coens: "Il faut mettre PS et N-VA autour de la table" (vidéo)

Joachim Coens était présent ce matin sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche". Le président du CD&V est revenu sur sa mission d’informateur et celle de son collègue, Koen Geens. Pour lui pas question d'aborder le sujet d'une coalition Vivaldi tant que tout n'aura pas été tenté pour mettre le PS et la N-VA dans le gouvernement fédéral.

Informateur depuis le 10 décembre aux côtés de Georges-Louis Bouchez, Joachim Coens a vu sa mission prendre fin pour que commence celle de son collègue, Koen Geens. Pour le président du CD&V, la mission reste la même: il faut un gouvernement stable rapidement. Et pour ça, le meilleur moyen d’y arriver c’est de mettre d’accord le PS et la N-VA.

A la question de Johny Vansevenant, journaliste à la VRT: "Qu’est-ce que Koen Geens fera si ça reste non du côté PS et du côté MR? Est-ce qu’on essayera la coalition Vivaldi?" Joachim Coens refuse d'exclure une association entre PS et N-VA: "Ça doit réussir. On parle de contenu, c’est pour ça que j’aurai préféré De Wever et Magnette ensemble comme informateurs. Il faut mettre PS et N-VA autour de la table." C'est donc au tour de Koen Geens de mettre les deux partis autour de la table.

Question de responsabilités

Selon l’ancien informateur, il est temps que le PS et la N-VA prennent leurs responsabilités: "Quand même, c’est facile. Ce sont les deux plus grands. Ils devraient le faire (la mission d’informateur, NDLR). Nous, CD&V, avons pris la responsabilité de faire cette mission, on va la faire. On va vraiment essayé. On ne va pas faire semblant de faire un tour des partis pour la galerie. Personne n’est sérieux si on fait ça. Si on donne une mission à quelqu’un c’est pour essayer de réussir avant de parler de la suite."

Pour Joachim Coens, la coalition Vivaldi n’est pas à l’ordre du jour. On ne peut pas se passer de la N-VA pour faire un gouvernement Rouge-Bleu-Vert-Orange. "Il nous faut un gouvernement stable. Partir des deux majorités en Flandre et en Wallonie, c’est le plus stable."

À lire aussi

Sélectionné pour vous