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Le cas de Jacqueline Galant provoque de vifs échanges en direct: "Votre démonstration n'est pas si solide que ça"

Le cas de Jacqueline Galant a suscité de vifs échanges sur le plateau de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche", sur RTL-TVI.

Jacqueline Galant était au centre des débats sur le plateau de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche" sur RTL-TVI. Karien Lalieux, députée fédérale PS, a été la première à sonner la charge. "Ce qui est important, c'est de savoir si madame Galant a fait la transparence devant la commission. Et on peut démontrer que non. Elle a caché la vérité. La presse va plus loin et dit qu'elle a menti. Mais la question fondamentale que j'aimerais bien poser au Premier ministre la semaine prochaine est: le Premier ministre a-t-il été entièrement informé par sa ministre ? Ou alors sa ministre lui a-t-elle menti ?", a demandé Karine Lalieux, avant d'ajouter: "Soit il a couvert sa ministre en séance plénière, devant tous les députés. Soit Madame Galant a menti à son Premier ministre. Et c'est ça la question fondamentale, parce qu'un Premier ministre doit être au-dessus de la mêlée et doit garantir la bonne gouvernance de son gouvernement. Il ne doit pas voir l'intérêt du MR ou de sa ministre, mais l'intérêt général".


"On ne nous raconte pas toute la vérité"

Georges Dallemagne, député fédéral cdH, a alors rapidement enchaîné. "C'est une affaire totalement rocambolesque, avec tous les jours de nouveaux événements. Et effectivement on a aprris récemment qu'il y avait déjà eu des prestations avant même qu'il y ait une désignation officielle par le cabinet Galant", a indiqué Georges Dallemagne, député fédéral. "On ne nous raconte pas toute la vérité et on nous cache une série de pièces", a-t-il regretté.


"Votre démonstration n'est pas si solide que ça"

Richard Miller, député MR, s'est alors quelque peu énervé et a estimé que les accusations de l'opposition ne tenaient pas si bien la route. "Votre point de vue, c'est une espèce de vision apocalyptique de ce que madame Galant et son cabinet ont fait. Moi je vous dis que votre démonstration n'est pas si solide que ça", a-t-il confié avant de préciser: "En 2014, quand madame Galant et son équipe entrent en fonction, c'est une jeune équipe et ils sont confrontés à un dossier auquel personne n'a jamais réussi à apporter une réponse jusqu'à présent. Donc ils se renseignent, ils abordent la question. Et un an plus tard, tout d'un coup on dit: 'mais enfin, il fait passer ceci, ceci et ceci'. Il y a alors un premier passage en commission. Il y aura un deuxième passage en commission la semaine prochaine et tous les documents vont être transmis au président de la chambre", a conclu Richard Miller.

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