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Le coup de gueule de Philippe, gérant d'un bar à Bruxelles: "C'est toujours à cause de l'horeca"

Ce dimanche l'émission 'C'est pas tous les jours dimanche' est revenue sur la fermeture totale de tous les bars en région bruxelloise durant un mois. De nombreux tenanciers de bars accusent le coup. C'est le cas de Philippe Harlet, gérant du Cactus Club à Auderghem. Il a réagi lors de l'émission: "Le souci est que c'est toujours à cause de l'horeca. Quand vous regardez les gens qui font des soirées en partant de chez nous et qui se retrouvent à 80-100-200 dans des appartements! Je pense qu'on doit nous laisser faire, c'est notre métier. Nous sommes à même de le faire."

Des règles qui n'ont aucun sens

En Wallonie, il n’y a pas de fermeture totale mais les établissements concernés doivent fermer leurs portes à 23h au plus tard. De quoi attirer des Bruxellois en périphérie? "C'est évident! Un client c'est comme un enfant. Quand vous lui interdisez de faire quelque chose, il va le faire. Automatiquement, nous sommes au Sud de Bruxelles. Auderghem se trouve à 4 ou 5 kilomètres d'Overijse où il y a des bars, de La Hulpe, etc. Je suis bien content que d'autres puissent ouvrir, ça fait un peu tourner le business, mais c'est évident que ce sont des règles qui n'ont aucun sens."

Gilles Mahieu, gouverneur de la province du Brabant wallon, a répondu à Philippe Harlet: "La circulation du virus est telle pour le moment qu'on doit envisager des mesures d'ordre public pour réduire le contact entre les personnes. Toutes nos mesures ne servent qu'à mettre des barrières entre les personnes pour éviter la propagation du virus. On doit regarder les événements de manifestations dans la vie publique où les gens sont très proches." Gilles Mahieu s'est dit également préoccupé par les regroupements dans les appartements et les jardins.

Malgré les explications du gouverneur de la province du Brabant wallon, Philippe Harlet, le gérant de Cactus à Auderghem, n'en a pas démordu: "On nous empêche complètement de travailler. On a fait une fermeture pendant trois mois de tout, tout le monde était sur le même pied d'égalité. (…) Maintenant, j'ai l'impression qu'on tourne en rond, qu'on ne trouve pas de solution et que la seule solution, la plus facile, est de trouver un coupable. Le coupable, c'est l'horeca et rien n'a été prouvé. Fatalement on ne va pas fermer les écoles, les universités, les métros."

Catherine Moureaux, bourgmestre de Molenbeek, dont la commune est également touchée par cette fermeture totale des bars a conclu: "C'est pour un mois. Si tout le monde, fait ce qu'il faut derrière, ce ne sera qu'un mois."

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