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Le pic de la 5e vague atteint? Selon cet expert, "il y a une diminution des contaminations"

Les mesures Covid, c’est bientôt fini ? Le Danemark ou le Royaume-Uni annoncent un relâchement prochain quasi total des mesures. Chez nous, la situation sanitaire est paradoxale. Entreprises en difficulté, classes et écoles fermées, pic d’infections, et d’un autre côté, relâchement de certaines mesures comme la fin de la quarantaine dans les classes après un contact à haut risque. Mais ne lâche t-on pas trop de lest en une fois ? Où en est l'épidémie ?

Alors que plusieurs pays relâchent les mesures covid ou abandonnent le pass sanitaire, la Belgique est en code rouge par rapport au "baromètre corona" mis au point par le dernier Comité de concertation. La Belgique assouplira-t-elle aussi les mesures covid? C'était l'un des débats de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche" ce midi. Pour en parler, Geert Molenberghs, directeur de I-BioStat et membre du Groupe d'Experts de stratégie de crise pour le Covid-19 (GEMS), était invité sur le plateau de l'émission. 

Enfin le bout du tunnel ? 

Depuis une semaine, les experts constatent "une diminution au niveau des contaminations", explique Geert Molenberghs. D'après les chiffres, "on est en train d'achever le pic" de la 5e vague du covid-19. Une bonne nouvelle donc pour envisager des assouplissements. 

Et l'expert se montre plutôt optimiste. Pour lui, on pourrait espérer un retour quasi à la normale, avec des mesures sanitaires beaucoup plus light, "courant du printemps". "Espérons que dans le mois de février, on passe en code orange. Et qu'en mars, on soit en jaune", a-t-il déclaré sur le plateau de l'émission. Rappelons-le, avec le code jaune prévu par le "baromètre corona", fini les restrictions, plus de CST ni de port du masque, sauf pour les personnes vulnérables. 

L'expert garde donc espoir que courant du mois de mars, le pic épidémiologique soit redescendu au plus bas. Il a cependant tenu à nuancer ses propos, révélant qu'il y avait "encore des inconnus". 

S'il se montre autant optimiste, c'est parce que le sous-variant d'Omicron, le BA-2, actuellement majoritaire en Allemagne et qui prend de l'ampleur chez nous, ne devrait pas charger les hôpitaux, a-t-il expliqué. "On ne pense pas que ça va charger les hôpitaux. Ce sous-variant commence à croitre chez nous mais rien de grave", a-t-il rassuré. 

Peut-on se passer du CST ?

Pour l'expert du GEMS, il est encore trop tôt pour se séparer du Covid Safe Ticket. "Il a un effet positif selon plusieurs études. En France, on voit que ça augmenté le taux de vaccination de 13%, ça a évité 4.000 morts, et ça a sauvé 6 milliards d’euros à l’économie. Pareil en Allemagne et Italie", indique-t-il. 

Le CST est donc encore utile et efficace, selon lui. Mais "on ne peut pas compter" uniquement sur le CST, a-t-il expliqué. "On ne peut pas compter sur le CST comme étant la seule mesure. Mais elle a un sens durant une certaine période avec d’autres mesures en complément. En code jaune, il n’y aura plus de CST", a-t-il terminé. 

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