Accueil Actu

Les F-35, fabriqués aux Etats-Unis, pourraient-ils être contrôlés à distance par les Américains?

C’est décidé : la Belgique va acheter 34 avions F-35 américains pour remplacer ses vieux F-16. Et cette décision fait polémique. Pourquoi ce choix ? Quelles sont les qualités de cet appareil ? L’informatique de cet avion tient-elle la route ? Pourquoi choisir d’acheter un appareil “américain” alors que Donald Trump nous accable de nouvelles taxes ? C’est au cœur du débat de ce midi dans "C’est pas tous les jours dimanche".

Selon le PS, la technologie et l’informatique embarquées dans le F-35 vont être gérées depuis les Etats-Unis. Autrement dit, ce sont les Américains qui pourraient décider si un F-35 belge peut oui ou non décoller. "Je pense qu’on vient de donner à l’administration Trump un pouvoir assez important sur nos avions et sur la défense européenne, puisque nous sommes, dans l’Union européenne et nos avions participent à cette défense, explique Julie Fernandez-Fernandez, députée fédérale PS et échevinne à la Ville de Liège. Le choix politique qui a été posé par le gouvernement met en difficulté et met un sérieux coup de frein à une défense européenne intégrée et opérationnelle."

Les Etats-Unis pourraient-ils vraiment dire que nos F-35 ne volent pas ? Pour le PS, la réponse est positive. "C’est la terminologie des Américains, ils vont les construire, ils ont le marché, oui effectivement, ils pourraient le dire."


"Je suis choqué"

Des propos qui ont fait réagir James O’neal, représentant du Republicans Overseas Luxembourg. "Franchement, je suis un peu choqué par cette question. Regarde l’histoire, lors de la Première Guerre Mondiale, les Etats-Unis ont libéré la Belgique. Deuxième Guerre Mondiale, même mon oncle a été tué en train de libérer la Belgique. Entendre ce niveau de paranoïa, en disant que les Etats-Unis vont empêcher un F-35 belge de fonctionner, c’est incroyable. Je suis choqué. A-t-on oublié qu’il y a une collaboration depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale ? Les racines sont très profondes entre les firmes belges et les firmes américaines. Le monde commence à devenir de plus en plus dangereux."

À lire aussi

Sélectionné pour vous