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Maxime Prévot en colère après avoir découvert des insultes à son égard: "Nous sommes des hommes et des femmes qui méritons le respect"

La ville de Namur est le théâtre de plusieurs incidents depuis la début de la campagne électorale. Insultes, dégradations et agressions physiques pourrissent le climat dans la capitale wallonne.

A Namur, la campagne électorale est tendue. La semaine dernière, le siège namurois du MR a été vandalisé, tandis que l'ancien bourgmestre, Jean-Louis Close, a été agressé en rue début septembre.

Maxime Prévot a lui été aspergé de sauce alors qu'il se baladait en famille à une brocante avant que des insultes à son égard ne soient taguées sur un passage piétons ce samedi. "Vive Adolf, Prévot t'es un fils de grosse pute", peut-on lire.


Pourquoi une telle agressivité dans la capitale wallonne ?

Invité dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche", le bourgmestre de Namur a tenu à préciser que les rapports entre candidats étaient au beau fixe. "Je pense qu'il faut pouvoir relativiser les choses. Il n'y a pas de climat malsain entre les listes politiques. Il n'y a pas de climat agressif entre les candidats. C'est important à préciser", s'est défendu Maxime Prévot.

"Ce qu'il faut, c'est conscientiser la population sur le fait que les hommes et les femmes qui s'engagent en politique défendent des idées, des convictions. Ils le font avec passion. Nous ne sommes pas des machines, nous ne sommes pas des robots. Nous sommes aussi des hommes et des femmes qui méritons le respect, et tous ceux qui passent leur temps à extrapoler leur frustration par de l'agressivité, le loisir leur était offert de se mettre candidat et de proposer un projet constructif et positif. Mais c'est tellement plus facile et tellement plus lâche de rester au chaud chez soi et de flinguer les autres", s'est-il emporté.

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