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Qu'ont fait le PS et ses alliés à Bruxelles après le Samusocial et que proposent les autres partis? Le point pour chaque candidat (vidéos)

A une semaine du scrutin du 14 octobre, l'émission C'est pas tous les jours dimanche se penche cette fois sur la ville de Bruxelles. Le Samusocial a déclenché de nombreuses réactions anti-politiques. En est-on sorti? Quel sera l’effet de l’affaire dans le vote?

Le bourgmestre actuel de Bruxelles, Philippe Close, a remplacé Yvan Mayeur lorsque celui-ci a été emporté par le scandale du Samusocial. Philippose Close reconnaît lui-même qu'il est "le fruit d'une crise". Il rappelle qu'il a décumulé lorsqu'il est devenu bourgmestre et qu'il a refusé des rémunérations supplémentaires à son salaire de mayeur. Philippose Close souligne aussi le rôle de l'administration et du secrétariat communal pour exercer le contrôle des mandataires.

La tête de liste Ecolo, Benoît Hellings, également député fédéral, souhaite qu'après les élections, "tous les échevins et le bourgmestre exercent leurs mandats à temps plein, et n'exercent pas un mandat complémentaire". Il demande aussi un "droit d'inventaire, car on ne sait pas quels cadavres on va trouver dans le placard".

La tête de liste du PTB, Mathilde El Bakri, actuellement conseillère communale à la Ville de Bruxelles et députée à la région bruxelloise, propose une "révolution à la barcelonaise". Elle réclame aussi un "bureau indépendant contre la corruption" et la limitation des salaires "à 2.300 euros par mois" pour les membres du collège communal (NDLR: le bourgmestre, les échevins et le président du CPAS). Elle attaque aussi de front Alain Courtois sur ses rémunérations en tant qu'échevin et député.

Pris à partie par la candidate PTB au sujet de son salaire, Alain Courtois a tenu à défendre son bilan de premier échevin de la Ville et les débats qu'il a lancés dans la suite de l'émission. Le présentateur Christophe Deborsu lui a demandé s'il pensait à poursuivre son alliance avec le Parti socialiste pour diriger la capitale. Voici sa réponse: "Est-ce que vous croyez que je vais avoir le blanc-seing (NDLR: laisser quelqu'un décider à sa guise) comme ça, chez moi (NDLR: dans son parti), quand je constate que le problème de sécurité reste latent et que le problème de propreté reste latent?".

La tête de liste du parti DéFI (ex-FDF), Fabian Maingain, député bruxellois et conseiller communal à Bruxelles-Ville, s'est également exprimé durant le débat sur le Samusocial. "On n'a pas encore la preuve que ni le PS ni le MR n'ont changé leurs pratiques et moeurs politiques. [...] Nous proposons de ne plus rémunérer les mandats dérivés des échevins, et que nous voulons faire en sorte que dans les ASBL il n'y ait plus de frais de représentations et ce genre de choses. Il faut aller beaucoup plus loin dans les réformes de gouvernance, et surtout changer les pratiques et les moeurs". Il s'est aussi exprimé en faveur d'un décumul intégral des mandataires locaux.

Quant à la tête de liste du CDH, Didier Wauters, actuellement conseiller communal, il se présente comme "actif dans l'associatif, je suis commerçant". Il affirme aussi que le groupe CDH-CD&V "a été précurseur dans la demande de mesures concrètes à prendre, on l'a fait six mois avant que le scandale du Samusocial n'explose". Il pointe du doigt "les petits cadeaux", prenant l'exemple des plumiers rouges distribués aux écoliers bruxellois cette année à la rentrée, "les subsides aussi, il faut une transparence sur la distribution des subsides".

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