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Terrorisme: "On a en liberté des gens qui sont susceptibles d’agir, et qui en ont peut-être les moyens"

Sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche ce midi, les invités ont parlé de la vaste opération antiterroriste menée dans la nuit de vendredi à samedi. Selon notre expert Claude Moniquet, une équipe de terroristes pourrait encore dans la nature.

Et ce midi sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche, sur RTL-Tvi, notre expert Claude Moniquet a expliqué que la police recherchait 2 équipes terroristes et n'en aurait trouvé qu'une. "Ce qu’on sait ou qu’on croit savoir c’est que donc une série de personnes étaient sous surveillance à cause de leurs liens présumés avec Najim Laachraoui, le kamikaze du 22 mars et l’un des artificiers des attentats de Bruxelles et de Paris. Les écoutes téléphoniques ont révélé des projets d’attentats imminents, il semblerait même que des objectifs aient été désignés dans ces échanges. On a parlé de la fan zone de Rogier, mais ce n’est pas la peine, je pense, d’épiloguer, de différents endroits très fréquentés par le public", a-t-il d'abord avancé à propos des cibles potentielles.

"Au-delà de ça, ce qui est inquiétant, c’est qu’au moment où la police agit, elle est à la recherche de deux groupes, de deux équipes et qu’il y a une seule équipe qui est localisée et qui est arrêtée d’une part et que d’autre part armes et explosifs, puisqu’il devait y en avoir s’il y avait imminence, ou alors les renseignements sont faux, n’ont pas été découverts. Ça veut dire en français qu’on a en liberté aujourd’hui des gens qui sont susceptibles d’agir et qui ont peut-être les moyens d’agir, pour autant qu’ils aient accès aux armes, ce qui n’est entièrement garanti", a-t-il ensuite ajouté.

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