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Un accord sur le confédéralisme en 2019? "Ça dépendra des circonstances et ça peut venir beaucoup plus vite qu’on le pense"

Ce dimanche midi, le N-VA Siegfried Bracke, président de la Chambre, s’est retrouvé face aux chroniqueurs de C’est pas tous les jours dimanche sur le plateau de RTL TVi. Christophe Deborsu lui a demandé si la déclaration d’indépendance de la Catalogne de vendredi allait inspirer son parti. Doit-on s’attendre à l’organisation d’un référendum dans les prochains mois pour savoir si les Flamands veulent aussi leur indépendance ? "On ne va pas suivre la méthode catalane, a répondu M. Bracke. Finalement, on peut avoir un référendum pour décider définitivement sur une proposition politique, une proposition négociée. Ça dépendra des circonstances et ça peut venir beaucoup plus vite qu’on le pense. Je ne vais pas m’exprimer sur une date, mais imaginons qu’il y a une situation politique avec des grandes différences entre ce que veut le sud du pays et le nord. À ce moment-là, on peut négocier, décider de scinder et décider sur ce qu’on fait ensemble, ça c’est le confédéralisme."


"Un système pour la Belgique au profit d’ailleurs, ça, c’est ma position, aussi du sud du pays"

Il a ensuite précisé que le confédéralisme était "un système pour la Belgique au profit d’ailleurs, ça, c’est ma position, aussi du sud du pays." Les chroniqueurs ont voulu savoir ce que "beaucoup plus vite qu’on ne le pense" voulait dire et le président de la Chambre a avoué à mi-mot que cela pourrait avoir lieu en 2019, après les élections, si la gauche est majoritaire en Wallonie et la droite en Flandre.

Monsieur Bracke a cependant encore insisté sur le fait que la N-VA n’était pas pour la séparation du pays. "Nous n’avons jamais adhéré au scénario Bye bye Belgium", a-t-il conclu.

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