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Ventilation pour lutter contre le Covid: un purificateur d'air ou un détecteur de CO2?

Pedro Facon, commissaire fédéral Corona, était présent sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche. Sur la question de la ventilation pour éviter la transmission du coronavirus, il estime que c’est nécessaire dans l’horeca, salles de fêtes et de fitness, mais pas chez les particuliers.

Pedro Faco est commissaire fédéral Corona. Depuis le mois d’octobre, il coordonne toutes les initiatives qui doivent nous sortir d’affaire. Il était présent sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche pour répondre à certaines questions récurrentes.

L’une d’entre elles concerne la ventilation. "Est-il bon d’acheter chez soi un purificateur d’air si on en a les moyens ?" demande Christophe Deborsu. Cet outil se vend cher, près de 2000 euros, et est demandé dans l'horeca, les salles de fêtes et de fitness, mais pour Pedro Facon, ce n’est pas nécessaire chez les particuliers. "Je pense que ce n’est pas nécessaire de faire ça chez soi dans sa propre maison. Je pense que beaucoup de maisons maintenant sont bien ventilées. Il y a des mesures qu’on peut prendre, par exemple en ouvrant les portes et les fenêtres, des mesures de distance."

Nathan Clumeck, professeur en maladies infectieuses au CHU Saint-Pierre, partage cet avis. Il propose néanmoins la solution du détecteur de CO2 chez soi, comme c’est le cas chez les coiffeurs. "J’ai l’appareil chez moi. Très rapidement, en quelques minutes quand vous êtes dans une pièce, la concentration monte. Vous ouvrez une fenêtre ça diminue. De manière générale, vivre dans un milieu aéré est un bon signe."

Cet appareil est simple d’utilisation avec des boutons vert, orange et rouge qui s’allume en fonction du niveau de CO2 dans l'air. Ces valeurs sont indiquées en ppm, autrement dit "partie par million". "Il faut que ce soit si possible moins de 900 et quand c’est moins de 800, c’est encore mieux," ajoute Nathan Clumeck.

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