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Vers une fin de la pandémie? "J'ai l'espoir que la situation s'améliore en février-mars", lâche Frank Vandenbroucke

Le Comité de concertation a approuvé vendredi le baromètre corona, visant à donner plus de prévisibilité aux mesures sanitaires destinées à ralentir la propagation du coronavirus (Covid-19). Les mesures basées sur ce baromètre entreront en vigueur vendredi prochain, le 28 janvier, selon le code rouge. D'ici là, les mesures actuellement en vigueur restent d'application.

Invité dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche, le ministre de la Santé est revenu sur l'utilité de celui-ci. Questionné par un citoyen sur la date de la fin de la crise sanitaire, Frank Vandenbroucke a tenté de donner quelques perspectives, tout en se montrant très prudent face à l'incertitude de la situation.

"Normalement vers fin janvier, début février, normalement on aura un pic de contaminations. On espère ensuite voir une diminution des contaminations et s’ensuit normalement une diminution des hospitalisations qui sont toujours en hausse", explique-t-il. Avant d'ajouter: "J’ai toujours l'espoir qu’en février-mars, la situation s’améliore. Mais je n’ose pas donner une date précise. Il faut vivre avec cette situation qui n’est pas facile. Mais il y a un vrai espoir de pouvoir passer du rouge vers le orange (si l'on maintient les mesures prises). Il y a l'espoir que, graduellement, on sorte de cette vague". 

Une 5e vague "qui va encore durer pendant quelques semaines"

Selon Nicolas Franco, chercheur en modélisation mathématique à l'UNamur, revient sur les projections qui ont été faites. D'ici deux à trois semaines, on pourrait s'attendre à une diminution du nombre de cas de Covid. "Il faut se rendre compte que les projections sont faites en fonction de la situation actuelle. Si on se met à rouvrir des secteurs ça va peut-être faire circuler un peu plus le virus. On commence à s'approcher tout doucement d'une vie normale. Depuis plusieurs semaines, on essaie de faire des projections sur la situation du variant Omicron. Ce n'est pas évident, car on a connu les précédents variants pendant à peu près 6 mois. Ici, ça fait seulement quelques semaines donc on teste différents scénarios. Il s'avère qu'au fur et à mesure, on peut voir quel scénario se réalise. Et celui qui se réalise semble, au final, assez optimiste", explique-t-il. 

Le chercheur rapporte que le nombre d'hospitalisations dues au variant Omicron est 4 fois inférieur au nombre d'admissions liées à Delta. "Ce qui permet de protéger un peu l'hôpital, mais d'avoir une vague assez similaire à la 4e vague, qui va encore durer pendant quelques semaines. Au niveau des infections, on avait une fourchette très large qui allait de 30.000 à 120.000 au départ. Pour l'instant, on est plutôt à 70.000 pour le pic, on y est quasiment ces derniers jours", éclaire Nicolas Franco.

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