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Willy Borsus avoue quant à l'état de certaines routes wallonnes: "Effectivement, il y a des économies qui ont été faites à l’époque"

Ce dimanche, c’est Willy Borsus, numéro 1 wallon, qui était face aux chroniqueurs. Selon le Forum économique mondial de Davos en Suisse, l’état de nos routes est pire que celui du Swaziland et du Rwanda ; devenons-nous un pays en voie de développement ? C’est la question qui a été posée au ministre-président wallon. Il a tout d’abord rejeté, de manière à peine voilée, la faute de l’état des routes wallonnes sur le parti socialiste arguant qu’il y avait eu un sous-investissement sur les routes, mais selon lui, ça va changer. "Les choses sont en train de changer, parce qu’un plan route a été mis en œuvre de manière à pouvoir rattraper le retard notamment dans les équipements, notamment dans le renouvellement de l’entretien et ce plan route va être poursuivi, va être amplifier à l’avenir, plus de 200 millions en 2018 dédicacés aux routes et ce plan va être poursuivi 2019, 2020, mais ça concerne aussi d’autres infrastructures. Lorsqu’on sous-investit de façon globale dans l’entretien, dans le développement de ces équipements, on crée une dette pour le futur, on crée un déficit d’attractivité de notre région, et c’est ce que nous voulons combattre", a-t-il insisté.


"Toutes les routes ont été mal construites"

Notre chroniqueur Christophe Giltay lui a alors fait part de l’état d’une autoroute en particulier et du fait qu’elle avait été mal construite. "Le tout n’est pas tant de financer les routes, mais de les construire correctement. Moi je souviens d’avoir beaucoup vécu sur l’E411 au début des années 90 quand on était encore beaucoup à Luxembourg dans cette maison, cette autoroute qui était toute neuve était déjà en travaux six mois à peine après sa construction et ça n’a pas cessé. Toutes les routes ont été mal construites", a-t-il fait remarquer. Et M. Borsus d’avouer : "Effectivement, il y a des économies qui ont été faites à l’époque alors que cette autoroute traverse la province de Luxembourg. Ma réponse, c’est d’aller de l’avant, ce sont des réformes, ce sont des changements, c’est faire de nouveaux partenariat avec le secteur privé".

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