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"La N-VA au pouvoir, c’est un peu comme si on avait demandé à un iceberg de piloter le Titanic"

Dans l'émission On Refait le Monde, le journaliste de Sudpresse, Christian Carpentier, a analysé la prestation de serment des ministres et la présence de la N-Va dans le gouvernement.

Mathieu Col et ses chroniqueurs sont largement revenus sur la formation du gouvernement et la prestation de serment des nouveaux ministres samedi au Palais de Bruxelles dans l’émission On Refait le Monde. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Christian Carpentier, journaliste pour SudPresse,  n’a pas été tendre avec la N-VA. "On a la N-VA qui accède pour la première fois au pouvoir. La N-VA, l’article un des statuts, c’est la promesse de l’avènement d’une république flamande indépendante. Vous avez la N-VA qui est au pouvoir, vous avez la N-VA qui squatte les gros portefeuilles, c’est un peu comme si on avait demandé à un iceberg de piloter le Titanic. C’est vraiment le parti séparatiste qui veut la mort du pays qui pilote le pays. Si elle veut le précipiter vers le récif, on ne s’y prend pas mieux que ça. C’est rentrer dans le jeu de la N-VA quand Charles Michel tweete vendredi soir la liste de ses ministres, ça brûle la politesse au Palais. Il est de tradition que c’est le Palais qui communique là-dessus." Michel Henrion a appuyé ses propos en affirmant que le rôle de la monarchie a été effacé lors de la prestation de serment du gouvernement. "Il y a eu hier au Palais un changement de protocole qui n’est pas neutre. En 2011, le roi Albert II allait encore vers les ministres et hier, changement de protocole, ce sont les ministres (…) qui sont obligés de faire plusieurs mètres pour aller vers le Roi. Les politiques demandent au Palais de s’effacer quelque part. Mais on compense par un protocole plus majestueux et qui finalement donne l’impression d’un retour en arrière."

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