Accueil Actu

Est-il indigne d'Albert et Paola de ne pas être rentrés de vacances pour se rendre au chevet de Laurent?

L’hospitalisation du prince Laurent fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines et surtout, le fait que ses parents, qui sont à l’étranger, ne sont pas rentrés en Belgique pour se rendre à son chevet.

Les chroniqueurs d'On Refait Le Monde sont revenus sur l'actualité de la semaine: l'hospitalisation du prince Laurent qui dure, avec son plongeon dans un coma artificiel. Tout le monde est venu à son chevet, y compris le père Guy Gilbert, mais pas ses propres parents, le roi Albert et la reine Paola. Pourquoi?

Michel Henrion, expert en communication: "Il suffit d’aller sur les réseaux sociaux pour voir énormément d’interrogations à ce sujet : pourquoi est-ce que les parents du prince Laurent ne sont pas venus, quasiment après 15 jours, lui rendre visite alors qu’il était dans un coma artificiel à l’hôpital. La seule question qu’on peut se poser, c’est quelle est la vérité des rapports familiaux à l’intérieur de la famille royale ? Albert II a toujours joué dans sa communication quand il était roi sur une image d’une famille unie et très soudée. L’affaire Delphine avait déjà un peu terni cet effet-là, ici on voit bien que les gens réagissent très mal en disant ‘Moi si c’est mon gosse, et si mon gosse est dans le coma artificiel, je me précipite à l’hôpital."

Alain Raviart, expert en communication : "Ce qui est fascinant dans cette histoire-là, c’est toujours ces images d’Épinal qu’on nous vend à longueur de journée du Palais et en ça le prince Laurent est un être fabuleux. Qu’il soit éveillé ou dans le coma,  ça crée toujours les mêmes mécaniques à savoir que justement ces images très convenues volent en éclat avec un roi qui n’est pas grand prince pour le coup, qui ne revient pas au pays alors que son fils, on peut le supposer, est dans un état de très grande fragilité. Qu’il le veuille ou non, pour son image au roi, c’est catastrophique. Ca affaibli fortement la monarchie une nouvelle fois cette affaire."

À la une

Sélectionné pour vous