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Les politiques font penser aux enfants dans les cours de récré: "Nananananèèèreuh, non c’est toi c’est moi"

Mathieu Col et ses chroniqueurs sont revenus sur les "chamailleries" politiques des dernières semaines ce dimanche midi dans l’émission On refait le monde. Olivier Mouton, journaliste au Vif, a fait part de son ras-le-bol face à ces guéguerres qui ne font pas avancer les choses.

Olivier Mouton, journaliste au Vif a poussé un "coup de gueule" dans l’émission On refait le monde ce dimanche midi. Il estime que les polémiques politiques actuelles ne sont pas constructives et s’apparentent plus à des chamailleries de cour de récré. "Dans ce pays, il y a de quoi s’étrangler. Tout ce dont on vient de parler là, à la fois c’est drôle, ça fait penser aux enfants dans la cour de récréation, ‘Nananananèèèreuh, non c’est toi c’est moi’ et au bout du compte, on parle quand même de choses qui sont importantes. On parle de la gestion d’un état et donc c’est vrai qu’il y a de quoi s’étrangler, c’est vrai que le contexte aujourd’hui, on est plus en campagne électoral. Pour rappel on a voté en mai dernier, pour rappel on a des gouvernements. Alors certains, visiblement, n’acceptent pas le gouvernement qui a été désigné là, l’autre critique qui a été là, ok, mais il y a des gens qui sont en place et aujourd’hui, ces gens-là doivent gérer le pays. On est dans un pays qui est compliqué, il y a de plus en plus de niveaux de pouvoir qui ont de plus en plus de compétences et qui doivent travailler ensemble. Il y a une sixième réforme de l’état qui a été adoptée avec des dizaines d’accords de coopération qui doivent avoir lieu avec les niveaux de pouvoir et personne ne se parle."

"C’est de la com’ négative"

" Et on a Paul Magnette, Bourgmestre de Charleroi et par ailleurs ministre-président wallon qui inaugure un hôtel de police dans sa ville de Charleroi et qui dit : ‘Ah non, Jan Jambon, il n’est pas le bienvenu’. C’est quand même des signaux qui n’ont pas de sens. C’est de la com’ négative comme on l’est depuis le début, singulièrement du PS, singulièrement de la N-VA qui continuent leur affrontement par-delà les gouvernements en place et comme je le dis, je trouve que c’est préoccupant", a-t-il ajouté.

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