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Michel Henrion dévoile sa vérité sur l'hospitalisation du Prince Laurent

Dans l’émission ‘On refait le monde’ ce midi sur RTL-TVI, Georges Huercano sont revenus sur l’actualité chaude de la semaine. En ligne de mire: la communication désastreuse du Palais royal concernant l’hospitalisation du Prince Laurent. Parler de « fatigue » a fait bondir le citoyen lambda qui lui aussi se crève au travail. Mais en réalité, au-delà du débat sur le respect de sa vie privée, les raison de la dépression qui touche le prince seraient, selon Michel Henrion qui cite la presse flamande, à chercher du côté de ses deux sociétés qui seraient au bord de la faillite.

Vendredi, l’information nous parvenait: le Prince Laurent est hospitalisé. Selon le palais, il souffrirait d’une "grosse fatigue". Une "formidable erreur de communication" pour les experts en communication Michel Henrion et Alain Raviart. "Le mot fatigue… Quelle maladresse du mot employé par le palais! Les gens étaient révoltés. La communication, c’est fermer des portes et être clair. Et aujourd’hui, miser sur le fait que ça ne se saura pas, qu’on utilise des euphémismes, ça ne marche plus", a estimé Alain Raviart.

"Il a déjà été en psychiatrie"

Car non, ce n’est pas juste une "grosse fatigue". Le prince Laurent est en psychiatrie pour dépression et puisqu’il "a déjà été en psychiatrie" il y a 15 ans, rappelait Emmanuelle Praet, elle ne comprend pas pourquoi le palais royal a tenté, en vain, de cacher la vérité. La dernière fois, "le palais avait déjà communiqué une mauvaise grippe", a rappelé Michel Henrion. Mais cette fois-ci, c’est différent: "Le palais n’a pas été informé de l’hospitalisation du prince. La princesse Claire ne l’en avait pas non plus informé. C’est déjà le signe qu’il n’y a pas une formidable relation entre" la famille de Laurent et le reste de la famille royale, a estimé le chroniqueur.

"Au bord de la faillite"

Il tenait à faire le point sur la vérité, celle que certains médias du nord du pays sont allés chercher: "Ce serait une dépression financière. Pas tellement pour les problèmes de la dotation, mais apparemment ce serait l’échec de ses deux sociétés. Elles sont apparemment au bord de la faillite. On le sait: la presse flamande est très claire" là-dessus.

"Ca ne regarde personne"

Mais pour Emmanuelle Praet et Xavier Magnée, cela est du domaine de la vie privée et ne regarde personne. "Il n’a pas demandé à être prince, il est né comme ça. Il a une déprime -ce n’est pas la première- il va à l’hôpital… et on le critique. Mais qui on est pour juger? Il n’a pas le droit d’être fatigué, déprimé? On ne sait pas quelle est sa vie, moi je n’en sais rien. Peut-être qu’il a de gros soucis familiaux, peut-être qu’il en a ras-le-bol de tout ce ramdam médiatique… Qu’on lui foute la paix!", a estimé la journaliste du Soir Magazine. Même son de cloche du côté de l’avocat : "On a tort de taper" sur Laurent, "ça peut arriver à tout le monde et ça ne regarde personne."

"Laurent n'avait pas à utiliser les médias pour l'anniversaire de Claire s'il voulait protéger sa vie privée"

Mais Alain Raviart rappelait la responsabilité du prince dans cette relation avec les médias. En effet, il utilise les médias quand ça l’arrange, mais devrait être protégé par la presse lorsque ça va moins bien alors qu’il est un personnage public… "A partir du moment où vous faites des communiqués à la mords-moi-le-nœud pour l’anniversaire de votre femme, ne vous étonnez pas qu’après il y ait des rumeurs qui circulent… Ils (le palais en mentant sur les raisons de son hospitalisation) donnent eux-mêmes des éléments pour échafauder des scénarios."

Si le palais avait dit la vérité...

Un communiqué clair et honnête du palais annonçant au peuple belge que le Prince Laurent est hospitalisé pour une dépression et qu’il souhaite dès lors que sa vie privée soit respectée aurait donc certainement évité tout ce ramdam… Tout le monde pouvant souffir un jour d'une dépression, l'opinion publique aurait certainement été plus tendre avec Laurent.

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