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Que nous cache Electrabel? "La Belgique n’est pas du tout en mesure de faire face à un catastrophe nucléaire comme au Japon"

Jean-Marc Nollet est revenu sur l’état des centrales nucléaires sur le plateau de l’invité après le RTLinfo 13h. Selon lui, Electrabel nous cache des choses.

Jean-Marc Nollet était l’invité de Pascal Vrebos ce dimanche après le RTLinfo 13h. Il a notamment abordé le sujet du nucléaire et a regretté le manque de transparence d’Electrabel. "On nous disait il y a trois mois : ‘Ce sont des fissures de la taille d’une pièce de un cent, c’est 10 à 15 millimètres’ aujourd’hui on nous dit ‘C’est 18 millimètres’, mais demain on va nous dire 'C’est 50 centimètres, un mètre' ? Quand est-ce qu’on va mettre une limite à tout ça ? Il y a effectivement dans la question des fissures, d’abord l’absence de transparence sur les données. La première demande des écologistes c’est d’avoir accès à l’ensemble des informations et la deuxième demande c’est qu’on mette des règles aussi en la matière."


"Pourquoi les résultats de cette première campagne ne sont toujours pas connus ?"

M. Nollet a également évoqué les campagnes de tests demandées par Electrabel qui ont mené à la fermeture des centrales mais dont les résultats n’ont toujours pas été révélés. "Electrabel a réalisé quatre campagnes de tests pour démontrer qu’il n’y a pas de problème. Dès le résultat de la première campagne de tests, Electrabel a dû fermer, ou plutôt refermer, en urgence ses centrales. Pourquoi les résultats de cette première campagne ne sont toujours pas connus ? C’est cette campagne-là qui a obligé Electrabel, sans que la ministre ne doive même intervenir, à fermer ses propres centrales, c’est dire qu’il y a derrière ces résultats un vrai danger."


Electrabel capable de mettre en danger la vie des gens?

Pascal Vrebos a ensuite demandé à l’ancien ministre s’il croyait Electrabel capable de mettre la vie de gens en danger, "la vie des gens, un accident nucléaire ce n’est quand même pas rien", lui a-t-il fait remarquer. "C’est exactement pour cela, c’est parce qu’on ne peut pas badiner avec la sécurité en matière de nucléaire que nous demandons 1) la transparence 2) un plan d’urgence le cas échéant. Aujourd’hui le plan d’urgence qui est en place en Belgique n’est pas du tout en mesure de faire face à un catastrophe du type de celle qu’on a pu vivre au Japon", a répondu le député fédéral Ecolo.

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