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Voici la "procédure" pour permettre la participation aux camps cet été

Sciensano, l'Institut scientifique de santé publique, a communiqué mardi soir la procédure validée pour permettre la fréquentation des camps cet été, qui pourront être organisés avec 50 personnes maximum par bulle. Des autorisations parentales et un engagement sur l'honneur seront nécessaires pour qu'un enfant puisse participer au séjour avec nuitées. Au sein d'une même "bulle-camp", la distanciation sociale et le port du masque ne seront pas de mise, et l'hygiène des mains devra être la plus régulière possible.

Des "bulles-camps" de 50 personnes devront être formées, mais "différentes bulles peuvent séjourner dans la même zone de camp, à condition de respecter les règles de distanciation sociale préconisées", indique Sciensano, qui précise que les zones de couchage doivent être totalement distinctes.

En outre, un espace devra être prévu pour organiser, en cas de nécessité, une quarantaine pour une personne malade durant le camp. Un journal répertoriant tous les contacts proches éventuels de la bulle-camp devra aussi être tenu à jour.

Pendant le camp, la distanciation sociale et le port du masque ne seront pas de mise au sein d'une même bulle. La prise de température des participants n'est pas prévue sauf en cas de maladie. L'accent devra être mis sur "une hygiène des mains la plus régulière possible" et du savon liquide personnel devra être "mis à disposition en quantité suffisante". Enfin, les poubelles devront être fermées.

Pour se joindre au séjour, chaque participant devra disposer d'autorisations parentales permettant "les décisions médicales urgentes (...), l'administration d'une dose de paracétamol au participant si nécessaire, et le contact avec le médecin référent du participant", de même que "la communication du résultat d'un éventuel test Covid réalisé sur un jeune participant à la personne responsable". En outre, sera exigé du parent responsable un engagement sur l'honneur "d'être contactable par téléphone et d'avoir la possibilité de venir rechercher le participant immédiatement 24h/24 pendant toute la durée du camp".

La fréquentation n'est bien entendu pas possible si le participant est malade au début du camp. Mais s'il a été malade auparavant, en cas de test Covid positif, la participation sera autorisée "après un intervalle de sept jours depuis le début de la maladie et une absence complète de symptômes depuis au moins trois jours". En cas de test Covid négatif, l'enfant peut participer au camp si une absence complète de symptômes est aussi constatée depuis au moins trois jours avant le début du camp.

Sciensano établit en outre une marche à suivre en cas de suspicion de Covid durant le camp. Si un participant tombe malade jusqu'à deux jours après la fin du camp, tous les autres participants restent en quarantaine à leur domicile et doivent être testés.

La procédure été avalisée le 19 juin par le Risk Management Group, après avoir été établie en concertation avec entre autres la Pediatric Task Force, Ambrassade, des fédérations scoutes francophones, des associations de médecins traitants, les syndicats médicaux, des représentants des soins infirmiers pédiatriques, des pédopsychiatres et des représentants de l'ONE.

Activités extérieures impactées

Dans le RTL Info 13 heures, le porte-parole de la fédération Les scouts Baden Powell de Belgique Adrien Mogenet a assuré avoir pris connaissance de toutes les informations données par Sciensano. "On va communiquer le plus clairement possible auprès de nos membres pour que tout le monde puisse partir le plus sereinement aux camps".

"Le quotidien du camp ne va pas être très différent si ce n'est l'attention particulière pour l'hygiène des mains notamment, le nettoyage du matériel, des surfaces, des locaux également" rassure-t-il. Certaines activités à l'extérieur du camp vont tout de même se trouver impactées : "Les hikes de patrouille où une patrouille va faire une randonnée itinérante pendant deux ou trois jours avec des pauses et du logement à l'extérieur du camps, cette année ce ne sera pas possible. Par exemple un jeu dans un village avec un risque de contact avec la population extérieure ne sera pas possible non plus".

Toutes les activités à l'extérieur du camp ne seront pas supprimées pour autant. Adrien Mogenet cite la possibilité de se rendre à un endroit précis comme un bois où une activité peut être pratiquée avant de revenir au camp le soir.

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