Accueil Actu

"Lucy" mieux qu'un cours de biologie pour une fan, du divertissement pour un autre

"C'est mieux qu'un cours de biologie", s'enthousiasme une jeune fan, "du divertissement", affirme un autre spectateur à l'AFP à la sortie mercredi matin de la première projection française à Paris de "Lucy" de Luc Besson.

Le réalisateur était présent à 09h30 à l'UGC Cité Ciné Les Halles pour présenter sa dernière production avec Scarlett Johansson et Morgan Freeman et se prêter au jeu des questions-réponses avec ses fans auxquels il a assuré rapidement qu'il n'y aurait pas un "Lucy 2".

"On ne fait pas un film pour se dire on va faire un 2. Si vous avez une idée dites-la-moi, car moi je ne vois pas comment on s'en sort!", s'est exclamé Luc Besson, dont le film a pris la tête du box-office américain au moment de sa sortie et récolté la première semaine la coquette somme de 58 millions de dollars de recettes.

Lucy (Scarlett Johansson) campe une étudiante fêtarde à Taïwan. Un amant la convainc d'apporter une valise dans un hôtel et tout tourne mal: elle se retrouve aux mains de mafieux coréens qui en font une mule en insérant dans son ventre une drogue expérimentale.

Après un passage à tabac, la drogue en question - une molécule, le "CPH4" -, se dissémine dans son organisme et lui donne progressivement accès à 100% de ses capacités cérébrales, alors que le commun des mortels n'utilise que "15% de nos neurones en même temps et jamais les mêmes", a souligné Luc Besson.

- 'Une porte ouverte sur le cerveau' -

Beaucoup d'action, des effets spéciaux à revendre, un déluge d'images et des considérations philosophiques constituent la recette de "Lucy" dont l'héroïne finit par remonter le temps, revivre le big bang façon Terrence Malick dans "The Tree of Life" avant de se dématérialiser.

Devant une salle comble de 640 places, le cinéaste du "Grand Bleu", "Nikita", "Léon" et "Malavita" a parlé des ses sources d'inspiration, de ses lectures alors qu'il a "toujours été mauvais en classe".

Il a assuré qu'il serait ravi si jamais il y avait "un spectateur sur deux qui rentre chez lui et va sur le net pour en savoir un peu plus". "Le film est juste une porte ouverte" sur le cerveau, a-t-il dit.

"Ça m'a appris des choses et c'est divertissant", a déclaré à l'AFP Laura, 28 ans, enseignante de français.

Pour Matthew cependant, "c'est un peu prétentieux ce discours sur le cerveau". Même si Besson "est sincère dans ce qu'il raconte sur son inspiration et ses recherches, le film c'est pas +2001, l'odyssée de l'espace+" (film culte de Stanley Kubrick, ndlr), ajoute ce quinquagénaire qui recommandera néanmoins le film à son neveu pour le côté action.

Pour Thomas, 25 ans, "ça déménage, c'est assez sympa", mais cet autre enseignant n'a pas été convaincu par la fin qui "va un peu trop loin".

Perrine, lycéenne lyonnaise de 18 ans, a trouvé "le film et le casting excellents. L'histoire est très intéressante. J'ai appris plein de trucs. J'ai eu l'impression d'être à un cours de biologie. En fait c'est mieux qu'un cours de bio!".

À la une

Sélectionné pour vous