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"Une année sans fin": Pierre Kroll revient avec humour sur les événements de 2020 qu'on avait oubliés

À l’occasion de la sortie de son Best of de l’année intitulé "Une année sans fin", Pierre Kroll était l’invité du RTLINFO Avec Vous.

D'abord, je voulais vous dire merci parce que dans cet album vous nous rappelez qu'il y a bien d'autre choses que le coronavirus. : l'élection américaine, le Brexit, la famille royale... C'est ce dont le public avait besoin ?

Oui, c’est vrai qu’il s’est passé d’autres choses que le Covid a l’air d’avoir complètement effacé des mémoires. On est quand même resté sans gouvernement pendant for, fort longtemps. Je sais que c’est fréquent en Belgique, mais c’est toujours à rappeler en fin d’année. J’avais fait un autre livre pour le mois de juin, exceptionnellement sur le Covid. En tout cas sur le confinement, sur tout ce qu’on vivait (…)

Quand vous replongez dans vos archives de l'année, il y a des événements que vous aviez oubliés ? Mort de Chirac, les 18 ans d’Elisabeth…

Oui, et c’est de le faire pour moi qui me permet de l’offrir aux gens (…) Venise qui était sous l’eau, on a oublié ça, mais c’était des images incroyables.

Est-ce que cette crise était différente des autres, vous qui en avez vécus tellement ?

J’ai envie de dire non globalement parce que c’est toujours le même problème en Belgique. On a beaucoup de partis. Des wallons et des Flamands, il faut mettre tout ça ensemble (…) Je crois qu’on est souvent à s’en foutre un peu plus vite et à regarder si on va battre un record.

Il y a aussi dans ce livre la saga Albert et Delphine. Le roi Albert vous inspire particulièrement ?

Oui. Il restera dans ma carrière comme un des personnages les plus importants. Il est vraiment symbolique de ce qu’est mon métier, qu’on appelle parfois le fou du roi. Il ne faut pas croire que tous aimaient les dessins que je faisais à leur propos, mais il se fait que lui en particulier aimait bien. Je l’ai su. Il me l’a dit. Donc évidemment ça vous met un peu plus à l’aise et ça vous permet d’aller un peu plus loin. Parce qu’on m’a appris que tout ce que je dessinais, il le pensait vraiment (…) Dans cette histoire entre Delphine et le Roi, je n’ai jamais pris parti. Ça reste une histoire de famille. Ce n’est pas mon problème. Mais c’est incroyable à raconter. On a la chance d’avoir une famille royale dans notre pays. Ça permet un roman national, si on veut, permanent.

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